Dieu , disait Einstein, ne joue pas aux dés. Fin de citation. Trump, lui, ne joue peut-être pas aux dés, mais au golf , sûrement.
Krachs boursiers en cascade hier après la déclaration de guerre commerciale de la Maison Blanche. Et pendant ce temps, le président américain jouait au golf. On ne peut donner meilleure illustration de la puissance et de la folie, la folie de la puissance.
Folie de la puissance ? Peut-être mais delà à le soupçonner de débilité profonde, c’est méconnaître l’extraordinaire étendue de la comédie humaine, l’extraordinaire aussi vulnérabilité et volatilité des…marchés.
À l’ère des réseaux sociaux, une simple fausse information suffit a enfumer 6 trillions de dollars. Ce n’est plus de l’économie au sens propre du terme, c’est une comédie de l’absurde jouée en temps réel, avec Wall Street dans le rôle principal — et le reste du monde impuissant comme figurants involontaires.
Cette information mentionnait un report de 90 jours dans les mesures douanières – Cela a été démenti par la suite … Les actions ont brièvement rebondi suite à des messages sur les réseaux sociaux suggérant que Kevin Hassett, conseiller économique clé de la Maison-Blanche, avait déclaré que Trump envisageait une suspension de 90 jours des droits de douane pour tous les pays, à l’exception de la Chine, afin de permettre des négociations.
Ces messages ont provoqué une fluctuation de 6 000 milliards de dollars sur le S&P 500, la plus importante de l’histoire selon certaines estimations. Hassett n’a pas fait cette déclaration, et la Maison-Blanche a nié toute discussion sur une suspension des droits de douane, soulignant l’insistance de Trump sur le fait qu’ils sont « douloureux » mais « nécessaires » pour rééquilibrer les échanges commerciaux avec la première économie mondiale.
Et si Trump était un grand mal compris ?!
Jawhar Chatty
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