Dimanche, 13 août. Fête de la femme. Sur les réseaux sociaux, une diarrhée de clichés jusqu’à la nausée. Pour l’édition 2023, la femme rurale est passée de mode. La concurrence se fait rude. La citadine revendique son plein droit aux honneurs. Toutes laborieuses et cela personne ne pourra le leur contester en partage et à parts égales. Après les jeunes femmes médecins et les jeunes femmes ingénieures, de jeunes femmes avocates envisagent aujourd’hui sérieusement de quitter le pays, d’aller faire carrière ailleurs… De jeunes femmes politiques aussi et non des moindres…
Après plus de 60 ans de la promulgation du Code du statut personnel, la société tunisienne demeure foncièrement machiste, pis , la femme émancipée et cultivée était devenue la pire ennemie de la femme chaque fois où la compétition est serrée…à tous les niveaux et échelons de la vie sociale, économique, entrepreneuriale et bien sûr politique.
En qualifiant les femmes tunisiennes de « femmes et nisf », Mohamed Sghair Ouled Ahmed, le poète, ne leur rend à dire vrai pas hommage. De deux choses l’une , ou il n’a absolument rien compris à la société tunisienne ou il a été très mal compris, perverti. Il se trouve cependant qu’il disait aimer le pays, la Tunisie en l’occurrence , tous les jours de la semaine, dimanche compris. Le comble. Car , comme tout un chacun sait, il arrive des fois au patriotisme de prendre congé le dimanche !
Jawhar Chatty
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires