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Photo du jour : Encore un congrès pour la lutte contre la corruption en Tunisie…

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La photo du jour a été prise hier, mercredi 9 décembre. Il s’agit d’un un groupe de participants au cinquième congrès national sur la lutte contre la corruption organisé par l’instance nationale pour la lutte contre la corruption (INLUCC) avec le soutien du Programme d’appui aux instances indépendantes en Tunisie, financé par l’Union européenne et le Conseil de l’Europe et placé sous le thème de « La lutte contre la corruption à l’ère de la révolution numérique : enjeux et défis ».

A cette occasion, Imed Boukhris président de l’INLUCC a appelé les autorités à faire preuve d’une ferme volonté politique pour poursuivre les barons de la corruption qui anéantissent tout espoir de réforme. Il rappelle à cet effet que l’instance œuvre pour atteindre cet objectif en prenant en considérations les nouveaux outils des corrompus.

De son côté, Maher Gaida, vice-président de l’Ordre des experts-comptables, a mis en garde contre l’utilisation par les corrompus des NTIC. Pour lui, la Tunisie accuse un grand retard, dans le combat de la cybercriminalité.

Lotfi Hachicha, Secrétaire général de la Commission tunisienne d’analyses financières (CTAF), qui transmet une lettre du gouverneur de la Banque centrale, Marouane Abbassi, a précisé que la Tunisie s’est inscrite dès le départ dans le combat international contre la corruption financière. La commission a pu ainsi analyser des centaines d’opérations financières dont plusieurs ont été transférées à la justice.

Rappelons que la Tunisie a reculé en matière d’indice de perception de la corruption (IPC) de 2019 publié par l’ONG Transparency international, elle est classée 74ème sur l’ensemble de 180 pays, alors qu’elle était au 73ème rang en 2018.

Le solde de points du pays est de 43 points sur 100. Plusieurs spécialistes et associations imputent le rang de la Tunisie en matière d’indice de corruption, à trois principales raisons, à savoir l’absence de volonté politique, la poursuite de l’impunité, les deux poids deux mesures pour les affaires de corruption et l’absence de confiance en matière de protection des dénonciateurs.

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Publié par
Mohamed Ben Abderrazek