Les habitants de Sfax se réveillent chaque matin sur des scènes choquantes.
Des tonnes d’ordures campaient aux abords du service des urgences de l’hôpital universitaire Habib Bourguiba, perturbant même le trafic et dégageant des odeurs pestilentielles et insupportables aux alentours de l’établissement de santé.
Des déchets médicaux entassés… sans aucun traitement spécifique
Il s’agit, plus précisément, de déchets médicaux qui font de gros dégâts. Chimiques, infectieux, voire même radioactifs, les dangers engendrés par ces ordures ne sont pas négligeables.
En principe, ces déchets nécessitent une classification et un traitement très spécifique pour éloigner tout risque.
En plus des conséquences néfastes, ces ordures ont été entassées près des maisons de citoyens, exposant ces derniers au choléra et à toutes les maladies possibles et imaginables.
Même le mur extérieur de l’hôpital était décoré par ces déchets, dans un lieu qui est censé accueillir les patients et leur offrir des soins de santé dans les meilleures conditions, ça fait tache.
Un diffuseur de “parfum naturel”… à l’entrée de l’hôpital ?
Un établissement de santé n’est pas censé offrir des diffuseurs de parfum, ou même sentir le besoin de l’aromathérapie ou des bonnes odeurs pour le patient, mais on est en droit d’exiger un minimum d’hygiène et de qualité de service pour les patients.
Mais avec les centaines de sacs accueillant les personnes à l’entrée de l’hôpital, même si minimum n’est pas garanti !
La ville hurle dans un silence assourdissant
Une vraie catastrophe environnementale menace la ville de Sfax, dans un silence assourdissant de la part des autorités.
Après la ministre de l’Environnement qui a tenté de plaider l’absence de solutions immédiates pour surmonter la crise qui pourra à tout moment frapper à la porte des villes avoisinantes, on constate de plus en plus que les autorités sont en train d’abandonner la ville de Sfax…
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