Atteindre ses objectifs sans nuire à sa santé ? Une seule émotion permet réellement d’y parvenir à long terme.
Des chercheurs de l’université d’Essex ont mené une étude sur les « émotions du succès ». Ils ont évalué les avantages et inconvénients de plusieurs émotions, positives comme négatives, pour déterminer leur impact sur nos chances de réussir. Leur conclusion : miser sur les émotions négatives pour se motiver a un prix élevé.
Les chercheurs ont utilisé un questionnaire spécialisé pour évaluer 12 émotions liées à l’obtention (ou non) d’un résultat souhaité. Six émotions positives ont été analysées : l’espoir, le plaisir, la fierté, la paix intérieure, la confiance et le soulagement. Et six émotions négatives : la colère, l’anxiété, la honte, l’ennui, la déception et le désespoir.
Les 6 émotions liées à la réussite
L’étude révèle que six de ces douze émotions sont particulièrement associées à de meilleures performances, de manière équilibrée entre émotions positives et négatives :
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L’espoir
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La colère
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Le plaisir
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L’anxiété
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La fierté
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La honte
Parmi elles, la colère se distingue comme l’émotion qui stimule le plus rapidement l’atteinte d’un objectif. Mais cette efficacité immédiate cache un revers. La colère déclenche une réponse de stress intense — le fameux « combat ou fuite » — qui libère de l’adrénaline et du cortisol. À petites doses, ces hormones dopent nos performances. Mais sur le long terme, cette surstimulation des glandes surrénales peut engendrer des troubles de santé : migraines, douleurs dorsales, nausées, insomnies et fatigue chronique.
Ainsi, si des émotions comme la colère ou l’anxiété peuvent ponctuellement nous motiver plus que la paix intérieure ou le plaisir, elles risquent aussi de nuire à notre productivité sur le long terme.
L’espoir, moteur de réussite durable
Parmi toutes les émotions évaluées, l’espoir s’est révélée la plus saine et la plus efficace pour réussir durablement. Selon des études antérieures, elle favorise la motivation et la persévérance en renforçant le sentiment de libre arbitre et la conviction que des efforts bien orientés peuvent mener au succès.
À l’opposé, le désespoir est l’émotion la plus néfaste. Tandis que l’espoir alimente notre enthousiasme et notre ambition, le désespoir nous paralyse et coupe nos élans.
Quand la science rejoint le cinéma
La trajectoire de Sylvester Stallone illustre bien cette dynamique émotionnelle. Dans le documentaire Sly Stallone, l’acteur évoque comment la colère, la fierté, l’espoir, la honte, la déception et la peur de l’échec l’ont poussé à écrire le scénario de Rocky et à en interpréter le rôle principal.
Son témoignage reflète ce que les chercheurs appellent les « émotions du succès » : un mélange de forces positives et négatives qui renforcent la détermination à ne jamais abandonner. Le personnage de Rocky Balboa — tenace, confiant et prêt à relever les défis — est en partie inspiré des difficultés vécues par Stallone durant son enfance.
En conclusion du film, l’acteur déclare : « Mon travail, c’est de donner de l’espoir ». Une phrase qui résume parfaitement le pouvoir de cette émotion, capable de mener au succès sans brûler notre santé mentale ou physique.
Conclusion : choisir l’émotion qui dure
Toutes les émotions ne se valent pas lorsqu’il s’agit de réussir. Si certaines, comme la colère ou l’anxiété, peuvent servir de carburant pour avancer vite, elles s’épuisent vite et laissent place au stress, à l’épuisement, voire au découragement. L’espoir, en revanche, est un moteur endurant, puissant, et bénéfique à la fois pour notre réussite et notre bien-être.
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