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Apprenez à vous protéger des remarques blessantes sans perdre votre authenticité.
On vous a déjà dit que vous êtes « trop sensible » ou que vous prenez « tout trop à cœur » ? Bien sûr. Et c’est humain. Il est difficile de rester impassible face à une remarque négative, surtout lorsqu’elle touche à ce qu’on est ou ce qu’on fait.
Mais il est possible d’apprendre à réagir différemment, sans renier sa sensibilité.
Voici 7 pistes concrètes pour y parvenir :
Avant de laisser une remarque vous atteindre, posez-vous une simple question : qui parle ?
Est-ce un inconnu sur les réseaux, caché derrière un pseudo ? Une personne qui ne vous connaît pas, qui n’a pas marché dans vos chaussures ?
Les commentaires haineux anonymes ne valent pas votre énergie. La liberté d’expression n’excuse pas la malveillance gratuite.
Un avis venant de quelqu’un d’important pour vous aura forcément plus de poids… mais ce n’est pas toujours le cas.
Demandez-vous :
Est-ce un·e collègue que je respecte ?
Un·e proche bienveillant·e ?
Ou une personne que j’ai déjà mise à distance pour son comportement toxique ?
Si la réponse est non, pourquoi donner autant d’importance à ses mots ?
Certaines critiques ne sont rien d’autre que des jugements déplacés sur votre apparence, votre orientation, votre âge ou vos choix personnels.
Ne perdez pas votre énergie à répondre à ceux qui ne veulent pas vous comprendre. Leur problème n’est pas vous — c’est eux.
Le ton qu’une personne emploie, les mots qu’elle choisit, son agressivité… tout cela raconte sa propre histoire émotionnelle.
Leur venin est leur fardeau. Pas le vôtre.
Rappelez-vous cela, surtout quand la critique semble gratuite ou injustifiée.
En pleine émotion, on peut mal interpréter une remarque. Peut-être que l’intention n’était pas mauvaise… ou peut-être que si.
Quoi qu’il en soit, vous avez le droit de ne pas tout prendre personnellement.
Laissez-vous le temps de digérer. Respirez. Réfléchissez.
Même une remarque maladroite ou déplacée peut contenir un fond utile. Une critique de votre travail, par exemple, peut être un tremplin vers l’amélioration — à condition de la relire à froid.
Posez-vous la question : y a-t-il là-dedans un élément objectif que je peux utiliser pour progresser ?
Le plus grand danger, c’est de vous censurer vous-même par peur d’être jugé·e.
Si vous cessez d’agir, de créer, de vous exprimer ou de rêver à cause des critiques… elles ont gagné.
Restez libre. Et surtout, restez fidèle à vous-même.
Personne ne peut vous définir à votre place.
Apprendre à mieux gérer les critiques, c’est protéger votre liberté d’être vous, tout simplement.
Ce que vous faites de bien, d’original, d’audacieux, va déranger certaines personnes.
Mais le seul vrai échec, c’est de vous taire pour leur faire plaisir.
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