Si quelqu’un vous insulte, vous humilie ou se moque de vous, appliquez ces conseils pour que les émotions négatives ne prennent pas le dessus.
Un proverbe oriental dit : « Pour applaudir, il faut deux mains. » De la même manière, un conflit a besoin d’au moins deux personnes pour s’enflammer. Si l’une d’elles reste calme, l’incident n’aura pas lieu. C’est prouvé. La question est donc : comment garder son calme ?
Il existe une blague qui illustre cette idée :
— Comment réussissez-vous à tout faire et rester optimiste ?
— Je ne dispute jamais avec personne.
— Mais c’est impossible !
— Impossible alors !
Ce mode de vie devient possible en gardant un secret en tête : tout ce que l’interlocuteur exprime est souvent une projection de son conflit intérieur. Cela n’a rien à voir avec vous, vous êtes simplement la personne à portée de main.
Quand une personne dit des choses comme : « Tu es désordonné », « Tu es impoli », « Tu ne sais pas de quoi tu parles », « Mauviette, regarde où tu vas », cela peut toucher profondément. La question se pose alors : de quel droit cette personne parle-t-elle ainsi ? Pourquoi pense-t-elle cela ? La réaction naturelle peut être de se vexer ou d’entrer dans le conflit.
Maintenant, imaginez une autre situation. La même personne s’approche et crie : « Je suis désordonné », « Je suis impoli », « Je ne sais pas de quoi je parle », « Je suis une mauviette, je ne vois pas où je vais ». Ce comportement peut facilement provoquer un sourire.
Ainsi, toute accusation envers autrui découle d’un conflit intérieur. Si cette personne n’a pas de point sensible ou de lutte mentale à ce sujet, elle ne le remarquera même pas chez les autres.
Les gens parlent toujours de ce qui les préoccupe personnellement. Tout ce qui est moquerie ou accusation révèle simplement ce que la personne n’aime pas en elle-même ou avec quoi elle ne peut pas se réconcilier. Cela n’a rien à voir avec l’interlocuteur, mais plutôt avec celui qui parle.
Le comportement dans un conflit révèle toujours un conflit intérieur. C’est une règle sans exception. Ainsi, il est possible d’observer sa propre réaction. L’astuce consiste à remplacer mentalement le « tu » par « je » dans les propos de l’autre, puis à sourire comme si la personne s’était accusée elle-même publiquement.
Une fois que ce concept est compris, il devient bien plus facile de rester calme. Cependant, il est déconseillé d’essayer d’expliquer cela aux interlocuteurs ! Non seulement c’est inutile, mais cela peut également s’avérer dangereux : les gens ne sont pas toujours prêts à affronter leurs conflits intérieurs. Le mieux est d’écouter et de sourire. Nombreux sont ceux qui, en comprenant leurs conflits intérieurs et leurs manifestations extérieures, voient leur vie s’améliorer, tant au niveau familial que professionnel.
Il est également important de se poser la question sur son propre discours envers les autres. Quel sujet pousse à entrer en conflit ? Pourquoi cette expression particulière est-elle utilisée ? Quel message est envoyé au monde ?
Par exemple, lorsqu’il s’agit de parler de la dépendance aux jeux vidéo des enfants, cela peut refléter une dépendance personnelle à autre chose et la souffrance qui en découle. De même, critiquer l’égoïsme des autres peut signifier que l’on n’a pas fait la paix avec son propre égoïsme.
Conclusion : Le comportement dans un conflit révèle une douleur intérieure
Garder à l’esprit que le comportement de chacun dans un conflit n’est que l’expression d’une douleur intérieure peut profondément changer la manière de réagir face à l’agressivité des autres. Tout conflit naît de deux personnes, mais en comprenant ce mécanisme de projection, il devient possible de rester serein, de sourire et de ne pas se laisser submerger. C’est un moyen d’améliorer sa vie personnelle et ses relations.
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