motorbike rider celebrating a victory
Ah, la grande question : pourquoi les hommes semblent avoir une durée de vie plus courte que les femmes ? On pourrait dire que la réponse tient en un mot : testostérone. Mais c’est un peu plus compliqué que ça. Découvrons ensemble, avec une touche d’humour, pourquoi la nature semble avoir décidé que les hommes devaient « partir plus tôt », et comment cela a bien pu se produire.
L’adaptation prime sur la longévité
On sait que la nature privilégie avant tout la reproduction. Ce n’est pas qu’elle soit cruelle, mais pour elle, l’important c’est de perpétuer l’espèce, pas de permettre aux mâles de profiter de leurs années de retraite. Alors, pour les hommes (et leurs congénères masculins dans le règne animal), ce qui compte, c’est la capacité à se reproduire, pas à souffler leurs 90 bougies.
Chez les femmes, l’adaptation se manifeste par les joies de la grossesse, de l’accouchement et de l’allaitement. Et soyons honnêtes, cela a un prix : le stress oxydatif, le vieillissement prématuré… Mais chez les hommes, même s’ils sont épargnés par ces épreuves, la nature leur a réservé d’autres petites surprises : la prise de risques inconsidérés et la musculation à gogo. Eh oui, messieurs, vos belles épaules et vos bras musclés ne sont pas sans conséquence !
Le testostérone, ce super-héros avec un talon d’Achille
Ah, le testostérone ! L’hormone responsable des muscles, de la voix grave, et de cette impression que tout est possible (y compris sauter d’un pont avec un simple élastique). Le problème, c’est que comme tout super-héros, le testostérone a son talon d’Achille.
D’un côté, il vous rend plus viril, vous aide à brûler les graisses et booste votre moral. Mais d’un autre, il affaiblit votre système immunitaire, vous rend plus vulnérable aux infections et, en cas de famine, vous avez intérêt à prier pour que le barbecue continue de tourner, parce que sans réserves de graisse, c’est mal barré !
Et puis, il y a des exemples flagrants dans le règne animal, comme ces pauvres cuonures d’Australie. Ces petits mammifères voient leur taux de testostérone grimper en flèche lors de la saison des amours… avant de mourir de fatigue ou d’agressions entre mâles. Vive l’amour !
Les effets côté humain : un peu moins tragique mais pas joyeux
Chez nous, les humains, les effets du testostérone sont un peu plus subtils (heureusement). Mais des études montrent que les hommes qui prennent du testostérone en vieillissant ont un risque accru de faire un infarctus. Autant dire que ces muscles saillants obtenus à 70 ans peuvent avoir un prix élevé.
Le testostérone affaiblit également le système immunitaire, ce qui explique pourquoi les hommes attrapent souvent des rhumes plus costauds que les femmes, qui elles, bénéficient des effets protecteurs de l’estradiol. Mais attention mesdames, car ce même estradiol augmente vos risques de maladies auto-immunes. Comme quoi, personne n’a le combo parfait !
Le testostérone VS. paternité : quand la nature se rattrape
Tout n’est pas noir pour les hommes, rassurez-vous. La nature a bien un plan de secours, et celui-ci s’appelle : la paternité. En devenant papa, les hommes réduisent leur comportement risqué (on oublie les sauts en parachute) et voient leur niveau de testostérone baisser. Cela pourrait même allonger leur espérance de vie ! Oui, vous avez bien lu : changer des couches, ça peut sauver des vies, littéralement.
En passant plus de temps à s’occuper de leurs enfants plutôt qu’à impressionner leurs amis avec des cascades dangereuses, les hommes finissent par vivre plus longtemps. Merci, la paternité !
Conclusion : vivre moins longtemps, mais plus fort ?
En fin de compte, la nature a doté les hommes du testostérone pour une bonne raison : assurer la reproduction et la survie de l’espèce. Mais elle a aussi prévu des échappatoires, comme l’engagement paternel, pour contrebalancer les effets de cette hormone parfois capricieuse.
Alors, être un homme, c’est peut-être un peu risqué biologiquement, mais au moins, c’est moins pire que d’être une cuonure d’Australie, non?
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