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Qatar : 90,6% des électeurs approuvent ces réformes constitutionnelles

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La population qatarienne a massivement soutenu les amendements constitutionnels proposés, avec un taux d’approbation de 90,6 % lors du récent référendum.

Cheikh Khalifa bin Hamad bin Khalifa Al Thani, ministre de l’Intérieur et président de la commission générale du référendum, a annoncé ces résultats marquants, qui ouvrent une nouvelle ère pour le pays.

Un taux de participation élevé pour des amendements historiques

Le référendum, tenu ce mardi 5 novembre 2024, a enregistré une participation de 84 % des électeurs inscrits. Sur les suffrages exprimés, 89 % ont voté en faveur des amendements, tandis que 9,2 % s’y sont opposés, et 1,8 % des bulletins ont été invalidés.

Cette mobilisation démontre l’intérêt fort des citoyens pour les réformes constitutionnelles, qui redéfinissent des aspects clés du gouvernement qatarien.

Un second référendum dans l’histoire du Qatar

Ce référendum constitue seulement le deuxième du genre dans l’histoire politique du Qatar, le premier ayant eu lieu en 2003 pour l’adoption de la constitution permanente du pays. Ce processus est lancé par décret de l’émir Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, qui a invité la population à se prononcer sur les changements constitutionnels envisagés pour renforcer le cadre législatif et institutionnel de l’État.

Révision de la structure du Majlis al-choura

L’un des amendements clés concerne l’article 77 de la constitution, relatif à la composition du Majlis al-choura (Conseil consultatif). Le texte révisé stipule désormais que le Conseil se compose de « 45 membres, dont la nomination se fera par décret émirien », marquant ainsi une rupture avec le système précédent.

Jusqu’à présent, le Conseil était composé de 45 membres, dont 30 étaient élus par les citoyens par scrutin direct, et les 15 restants étaient nommés par l’émir, incluant des ministres ou d’autres personnalités.

Ces amendements symbolisent une transformation institutionnelle au Qatar. Les nouvelles règles devraient offrir à l’émir une plus grande flexibilité dans la nomination des membres du Conseil.

 

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