Dans un contexte où la liberté de la presse est plus que jamais menacée, l’acteur américain George Clooney, actuellement à l’affiche de la pièce de théâtre “Good Night, And Good Luck”, a exprimé ses vives préoccupations concernant le traitement des médias sous l’administration de Donald Trump.
Cette pièce, qui retrace le combat historique du journaliste Edward R. Murrow contre le sénateur Joseph McCarthy dans les années 1950, trouve un écho particulier aujourd’hui.
Lors de son apparition dans l’émission “60 Minutes” sur CBS, Clooney a souligné l’importance cruciale de la presse dans la sauvegarde de la démocratie, surtout lorsque les autres pouvoirs échouent. “Quand les trois autres pouvoirs échouent, le quatrième pouvoir doit réussir”, a-t-il déclaré, faisant allusion à la capacité de la presse à tenir le gouvernement responsable.
George Clooney a également fait référence à plusieurs affaires judiciaires récentes qui ont mis en lumière les tentatives de l’administration Trump de museler les médias. Parmi celles-ci, le procès en diffamation intenté par Trump contre ABC News, qui a été contrainte de payer 15 millions de dollars de dédommagements pour des allégations incorrectes concernant Trump et l’affaire E. Jean Carroll.
Les critiques de Clooney ont provoqué une réplique cinglante de Donald Trump, qui l’a qualifié d'”acteur de seconde zone” sur son réseau social, Truth Social. Trump a également critiqué l’attention médiatique accordée à Clooney, le décrivant comme un “commentateur politique raté”.
L’affirmation de Clooney que “les gouvernements n’aiment pas la liberté de la presse” résonne particulièrement à une époque où les tentatives pour contrôler les médias semblent se multiplier, non seulement aux États-Unis mais aussi dans le monde entier.
Cette situation met en lumière la nécessité persistante de protéger la liberté de la presse comme pilier fondamental de la démocratie.
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