Dans un monde où science et foi sont souvent présentées par les médias occidentaux comme opposées, certains versets du Coran continuent d’interpeller, y compris au sein des cercles scientifiques.
L’un d’eux, tiré de la sourate Al-Hijr (verset 22), offre un exemple frappant d’une vérité révélée il y a plus de 14 siècles — mais reconnue par la science moderne seulement récemment.
وَأَرْسَلْنَا الرِّيَاحَ لَوَاقِحَ فَأَنْزَلْنَا مِنَ السَّمَاءِ مَاءً فَأَسْقَيْنَاكُمُوهُ ۖ وَمَا أَنتُمْ لَهُ بِخَازِنِينَ
« Et Nous envoyons les vents fécondants, puis Nous faisons descendre du ciel une eau dont Nous vous abreuvons, et vous n’en êtes pas les gardiens. » — Sourate Al-Hijr, verset 22
Une connaissance inaccessible au VIIe siècle
Ce verset, révélé au 7e siècle dans la péninsule arabique, évoque deux vérités scientifiques confirmées bien plus tard : le rôle des vents dans la pollinisation des plantes, et leur influence dans le cycle de l’eau. Ce qui frappe ici, c’est le terme arabe “لَوَاقِحَ” (lawaqiḥ), que l’on traduit par « fécondants ». Ce mot renvoie à une fonction précise, active, qui dépasse la simple notion de déplacement d’air.
Il faut rappeler qu’à cette époque, personne ne connaissait le rôle des grains de pollen, ni l’existence des mécanismes de fécondation des végétaux.
Ce n’est qu’au XVIIe siècle, avec l’invention du microscope, que les premières observations de la pollinisation ont été faites. Et ce n’est qu’au XIXe siècle que les botanistes ont pu démontrer que le vent pouvait féconder les plantes en transportant leur pollen.
Des vents qui fécondent… et apportent la pluie
Au-delà de la reproduction végétale, le verset évoque aussi le rôle des vents dans la formation des nuages et la descente de la pluie, autre vérité confirmée par la météorologie moderne. En transportant l’humidité et en agitant l’atmosphère, les vents provoquent la condensation et donc la chute de la pluie. Là encore, ce phénomène n’était pas compris scientifiquement au VIIe siècle.
Le verset se termine par une remarque d’une force philosophique puissante : « vous n’en êtes pas les gardiens ». Une manière de rappeler la dépendance de l’humanité face à des forces naturelles qu’elle ne contrôle pas, mais dont elle bénéficie.
Le Coran, miracle à la portée de tous
Ce type de versets suscite l’intérêt de nombreux chercheurs et convertis à l’islam. Ce n’est pas un hasard si des scientifiques, des médecins, ou même des astronomes, ayant étudié le Coran sans a priori, témoignent d’un changement de perception profond. Beaucoup affirment que la critique de l’islam vient souvent de ceux qui ne l’ont jamais vraiment lu, ou qui se contentent de ce qu’on en dit.
Ceux qui prennent le temps d’étudier le Coran découvrent un texte cohérent, intemporel, et étonnamment aligné avec des vérités scientifiques révélées bien après sa révélation. La véritable force de l’islam, c’est que son miracle n’est ni un mythe ni un événement passé — c’est un livre vivant, dont la richesse se dévoile à chaque époque.
Depuis 14 siècles, et à chaque avancée scientifique, de nouvelles vérités contenues dans le Coran apparaissent à ceux qui veulent bien chercher.
🕌 Ce texte marque le début d’une série d’articles publiés chaque vendredi, mettant en lumière les parcours de célèbres convertis à l’islam et les raisons qui ont nourri leur cheminement — souvent marqués par des découvertes comme celle-ci.
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