Après le robot spécialisé dans la sécurité et les avions légers une autre prouesse technique 100% tunisienne ; cette fois elle est signée par quatre jeunes femmes, ingénieures de formation. Elles ont conçu et développé un fauteuil roulant contrôlé par la pensée, la voix et même les grimaces. L’invention, qui rendra d’immenses services aux personnes porteuses de handicap moteur, leur a valu une place en finale dans un prestigieux concours d’innovation européen et les honneurs de la chaîne d’informations France 24…
Khaoula Ben Ahmed, co-fondatrice de Gewinner, a confié ceci : “L’idée est de développer une technologie qui permet aux personnes à mobilité réduite de contrôler leurs fauteuils roulants sans même bouger les mains. Même si elles ne parlent pas ou si leur voix n’est pas très claire elles peuvent toujours déplacer leurs fauteuils roulants en utilisant leurs pensée ou leurs expressions faciales“.
“Se concentrer pour avancer, cligner des yeux pour avancer, quelques commandes simples envoyées sur cette tablette formatée par l’intelligence artificielle pour piloter le fauteuil. Un projet qui cherche non seulement à redonner une certaine autonomie aux personnes vivant avec un handicap, mais aussi à améliorer leur santé mentale“, dit le reportage de la chaîne française. “Psychologiquement c’est très difficile d’être dépendant de quelqu’un“, a ajouté la co-fondatrice de l’entreprise.
“Une idée qui leur a valu une place parmi les finalistes du Prix des jeunes inventeurs de l’Office européen des brevets. Les prix sont attribués début juillet et cette innovation pourrait remporter jusqu’à 20 000 euros. Le jury a aussi été touché par l’aspect personnel du projet“, commente France 24…
“Moi j’avais mon oncle qui avait un handicap, qui avait des troubles de santé et il était obligé d’utiliser une chaise roulante pour pouvoir bouger. Il était malheureusement totalement dépendant, donc vraiment le besoin était devant mes yeux“, confie une autre inventrice.
“La start-up livrera prochainement ses quatre premiers fauteuils équipés à une association qui aide les personnes atteintes de handicaps dans la ville de Sousse, à l’est de la Tunisie“, conclut le reportage.
Rendez-vous le 9 juillet prochain à Malte pour savoir si les quatre ingénieures tunisiennes rafleront le Premier prix. Mais elles ont déjà gagné pour le service qu’elles ont rendu à l’humanité, pour l’honneur qu’elles ont fait à leur pays, la Tunisie, dont on parlera encore plus aux quatre coins du monde et çà ça n’a pas de prix.
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