Les affrontements à Amsterdam entre supporters israéliens et groupes pro-palestiniens ont révélé des tensions sous-jacentes, exacerbées par des comportements qui ont suscité l’indignation.
Le soir du match entre l’Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel Aviv, les supporters israéliens ont réagi bruyamment pendant la minute de silence observée en hommage aux victimes des inondations à Valence.
Selon les témoins, ils ont commencé à siffler et à huer, une réaction perçue comme une provocation, car l’Espagne exprime souvent un soutien pro-palestinien.
Durant le match, les supporters israéliens ont scandé des slogans violents et provocateurs, dont le cri de « nous allons vaincre et violer les Arabes », accompagné d’autres expressions à caractère anti-arabe et anti-palestinien.
Ces chants ont créé une atmosphère tendue dans le stade, rendant l’ambiance plus électrique. Après le match, ces slogans ont continué de retentir dans les rues d’Amsterdam, suscitant des réactions immédiates de la part de groupes locaux sensibles à la cause palestinienne.
Les provocations se sont intensifiées après le coup de sifflet final. Plusieurs supporters israéliens auraient arraché des drapeaux palestiniens accrochés aux fenêtres de certaines habitations et auraient pris pour cible des taxis et des voitures arborant des signes de soutien à la Palestine.
Ces comportements ont rapidement été diffusés sur les réseaux sociaux, où les images et vidéos ont été partagées massivement, provoquant une vive colère et une organisation en ligne de groupes pro-palestiniens en réponse à ces actes.
Un détail a particulièrement attiré l’attention : des groupes pro-palestiniens à Amsterdam auraient demandé les passeports de certains supporters israéliens pour les identifier.
À leur surprise, plusieurs d’entre eux étaient en fait des soldats israéliens en civil, venus assister au match. Cette découverte a amplifié les soupçons après la decision d’Israël d’interdire à ses soldats de voyager aux Pays-Bas suite aux affrontements et aux actes de violence observés dans la capitale néerlandaise.
Les réseaux sociaux ont joué un rôle central dans l’escalade de cette situation. Les comportements des supporters israéliens, filmés et diffusés, ont rapidement circulé en ligne, incitant des groupes pro-palestiniens à s’organiser pour répondre à ce qu’ils considèrent comme des provocations. En quelques heures, des appels à l’action ont été lancés, alimentant une atmosphère de représailles dans certaines zones de la ville.
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