L’intelligence artificielle (IA) s’impose de plus en plus dans divers secteurs, allant de l’automatisation du service client à l’analyse de vastes ensembles de données scientifiques. Cependant, selon de récentes études, certains emplois continueront à dépendre de l’expertise humaine et resteront ainsi relativement à l’abri de l’automatisation.
Selon le “Rapport sur l’avenir des emplois 2023” du Forum économique mondial, les métiers qui nécessitent des compétences humaines spécifiques comme la créativité, le jugement, la flexibilité et l’intelligence émotionnelle seront toujours nécessaires.
Le rapport prévoit que les compétences en demande pour les cinq prochaines années incluront la pensée analytique, l’empathie, l’écoute active, le leadership et l’influence sociale. La majorité des entreprises (50%) s’attendent à ce que l’IA stimule la croissance de l’emploi, alors que seules 25% estiment qu’elle entraînera une perte d’emplois.
Un autre rapport de l’Institut américain de l’emploi souligne que les emplois les plus sûrs face à l’IA sont ceux qui exigent des qualités humaines et une touche personnelle que les robots et l’automatisation ne peuvent pas reproduire.
L’Institut américain de l’emploi prévoit que les dix métiers les plus résistants à l’automatisation et à l’IA connaîtront la plus forte croissance d’ici 2032. Voici cette liste :
Les métiers de la santé sont considérés à faible risque d’automatisation. Ces professions sont complexes et nécessitent une flexibilité pour gérer des situations imprévues. La prise en charge personnalisée des patients, les soins, et l’interaction humaine sont des aspects que l’IA ne peut remplacer.
Professions dans la santé résistantes à l’IA :
L’IA peut générer des images et des textes, mais elle ne crée pas de contenu réellement original. Les tâches manuelles, le talent et la créativité restent des domaines où l’humain excelle.
Métiers artistiques à l’abri de l’IA :
Bien que l’IA puisse être une aide à l’apprentissage, le contact direct avec un enseignant est irremplaçable. L’enseignement, l’apprentissage et la recherche requièrent des interactions humaines et un encadrement personnalisé.
Métiers dans l’éducation à l’abri de l’IA :
L’IA peut faciliter la collecte d’informations et l’organisation des données, mais elle ne peut pas remplacer la créativité et la prise de décision d’un journaliste ou d’un créateur de contenu.
Métiers des médias résistants à l’IA :
Les tâches manuelles, telles que les travaux de construction, les réparations et la maintenance, nécessitent une expertise que les robots ne possèdent pas.
Métiers artisanaux et qualifiés non remplaçables :
Le service et l’interaction humaine dans des contextes variés, de l’organisation d’événements à la coiffure, ne peuvent être entièrement remplacés par des machines.
Métiers du service à la personne :
Les métiers impliquant des services publics, le sauvetage et le soutien social requièrent une forte présence humaine et un sens du jugement.
Métiers du service public :
L’accompagnement sportif, que ce soit dans l’entraînement ou dans le coaching personnalisé, dépend de la présence humaine.
Métiers dans le sport :
Les professions liées à la nature et à la production alimentaire nécessitent des compétences spécifiques.
Métiers agricoles :
Certains emplois, en raison de leur nature éthique, spirituelle ou légale, resteront toujours du domaine humain.
Autres professions :
Ainsi, alors que l’IA continue de progresser, de nombreux métiers restent et resteront dans le domaine exclusif de l’expertise humaine. La créativité, l’empathie, la prise de décision complexe et la dextérité physique demeurent des qualités humaines irremplaçables, assurant un avenir pour de nombreux travailleurs dans divers secteurs.
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