La tension entre Israël et l’Iran atteint de nouveaux sommets, selon un récent rapport de la chaîne 12 israélienne, qui a révélé une liste d’objectifs que l’État hébreu envisage de cibler dans une éventuelle attaque contre l’Iran.
Parmi ces cibles figurent des infrastructures stratégiques et symboliques, notamment des installations pétrolières, le complexe présidentiel, le siège du guide suprême Ali Khamenei, ainsi que les quartiers généraux des Gardiens de la révolution à Téhéran.
Le rapport indique que la décision de riposter à l’Iran a déjà été prise en Israël, et les discussions actuelles portent sur la manière et le moment de l’exécution. Des préparatifs sont en cours, en étroite coordination avec Washington, pour ce que l’on appelle déjà une attaque “forte et majeure”. D’après des responsables sécuritaires israéliens, toutes les options sont sur la table, allant d’une frappe directe sur Téhéran à des actions ciblant les intérêts iraniens dans tout le Moyen-Orient.
La situation est jugée extrêmement sérieuse par les responsables militaires israéliens. Citée par le journal Yisrael Hayom, l’armée israélienne confirme qu’elle est “en confrontation directe avec l’Iran” et a placé toutes ses forces en état d’alerte maximale. La logique derrière cette action, selon ces responsables, est de créer un effet dissuasif, même s’ils reconnaissent qu’une riposte contre l’Iran ne garantit pas la prévention d’une nouvelle attaque iranienne.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a pris un ton ferme, déclarant : “Nous avons subi la plus grande attaque de l’histoire et aucun pays ne peut l’accepter. Par conséquent, nous répondrons.” Il a explicitement accusé l’Iran d’être à l’origine de ces agressions, notamment en ayant attaqué Israël à deux reprises avec des centaines de missiles balistiques.
Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a également évoqué cette riposte à venir lors d’une conférence de presse. Il a insisté sur le fait que la réponse israélienne interviendra “au moment que nous jugerons approprié”. Tout en admettant que les missiles iraniens avaient atteint deux bases aériennes israéliennes, il a précisé que ces installations restent pleinement opérationnelles.
Face à ces menaces, l’Iran a réagi fermement. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, en visite à Damas, a averti qu’à “chaque action correspondra une réaction proportionnée et peut-être même plus forte”. Il a également souligné l’importance d’un cessez-le-feu, en particulier au Liban et à Gaza.
L’Iran a également averti Israël qu’elle frapperait de manière “large et exhaustive” ses infrastructures si elle ripostait à une attaque. Les tensions se sont intensifiées après que Téhéran a lancé, mardi dernier, une vaste attaque de missiles contre Israël. Cette offensive a été justifiée comme une réponse à l’assassinat par Israël de deux leaders clés : Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, tué à Téhéran le 31 juillet, et Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, éliminé le 27 septembre dans une frappe israélienne.
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