S’exprimant au micro de Tunisie Numérique, l’activiste politique Hatem Boulabiar a commenté la loi de la réconciliation pénale qui a été récemment approuvée par le président de la République Kais Saied.
” Il y a une grande machine de corruption dans le pays, c’est pourquoi nous avons aujourd’hui une démocratie à faible intensité. La loi de la réconciliation pénale menace les intérêts de certains partis systémiques sous la coupole de Bardo ” a t-il déclaré.
Boulabiar a aussi fait savoir que la présidence de l’Instance vérité et dignité Sihem Ben Sedrine n’a pas pu travailler dans de bonnes conditions pour mener à bien sa mission.
” Plusieurs hommes d’affaires veulent revenir mais ils ont fait l’objet d’un chantage. A titre d’exemple, le gendre de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, Sakhr El Matri, est prêt à payer 2000 millions de dinars” ajoute Boulabiar.
Notre intervenant est revenu, dans le même cadre, sur la détérioration de la situation socio-économique en Tunisie soulignant que la masse salariale a augmenté allant de 6,5% à 21% tandis que le taux d’inflation a subi une hausse de 70%.
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