Lors d’une rencontre à Paris ce vendredi 11 avril 2025, l’ambassadeur de Tunisie en France, Dhia Khaled, s’est entretenu avec Ludovic Pouille, Directeur de la diplomatie économique au ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, afin de renforcer les relations économiques bilatérales entre la Tunisie et la France.
L’échange s’est focalisé sur l’élargissement du champ de la coopération à des secteurs à forte valeur ajoutée, porteurs de croissance et d’innovation. Parmi les domaines identifiés comme prioritaires figurent l’intelligence artificielle (IA), les technologies de l’information et de la communication (TIC), la transition énergétique et écologique, les industries de la santé, ainsi que les composants pour les secteurs automobile et aéronautique.
Les deux parties ont également souligné l’importance stratégique des startups, de la recherche et du développement (R&D), considérés comme de puissants leviers de transformation économique et de rapprochement entre les écosystèmes tunisiens et français.
Une coopération déjà solide
La Tunisie occupe une place notable dans le paysage économique français. Elle est actuellement le premier investisseur africain et arabe en France, et se classe au 18e rang des investisseurs étrangers en termes de création de projets et d’emplois. Un chiffre qui témoigne du dynamisme des entreprises tunisiennes et de leur intégration dans le tissu économique français.
De son côté, la France demeure le premier investisseur en Tunisie hors secteur énergétique, confirmant ainsi des liens économiques historiques et solides. Ce partenariat s’inscrit dans une logique de codéveloppement, avec un accent particulier mis sur les industries innovantes et durables.
Vers de nouvelles perspectives
Cette rencontre diplomatique illustre la volonté partagée d’aller au-delà des partenariats traditionnels. Dans un contexte mondial marqué par la nécessité de relocaliser certaines chaînes de valeur et de renforcer les alliances régionales, la Tunisie se positionne comme un partenaire fiable et stratégique pour la France et l’Union européenne.
À l’heure où les transitions écologique et numérique s’accélèrent, les initiatives bilatérales dans ces domaines devraient gagner en intensité dans les mois à venir, contribuant ainsi à redéfinir les contours d’une coopération économique moderne, inclusive et tournée vers l’avenir.
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