Le président de la République, Kais Saïed, a reçu ce mardi 25 février 2025 au palais de Carthage le ministre du Transport, Rachid Amri, pour discuter des efforts en cours visant à moderniser le réseau de transport public en Tunisie.
Lors de cette rencontre, plusieurs mesures ont été annoncées, notamment l’importation de 500 nouveaux bus et l’accélération du projet de train rapide reliant le nord et le sud du pays.
500 bus pour améliorer le transport en commun
Afin de répondre aux besoins croissants des citoyens et d’améliorer la qualité des services de transport, 300 bus seront importés de Chine, dont une première livraison est attendue dans les semaines à venir. Par ailleurs, 200 autres bus arriveront de Suisse et d’autres de France dans le cadre d’un programme d’acquisition accéléré.
Le chef de l’État a salué l’engagement des Tunisiens résidant à l’étranger, qui ont contribué à cette initiative en facilitant l’acquisition de ces véhicules. Il a souligné que l’administration tunisienne devrait fonctionner avec la même efficacité que ces initiatives privées et citoyennes, témoignant d’un réel patriotisme au service du pays.
Un réseau de transport rééquilibré selon des critères objectifs
Kais Saïed a insisté sur la nécessité de réhabiliter le réseau de transport public, en veillant à une répartition équitable des bus à travers l’ensemble du territoire. La priorité sera donnée aux zones les plus isolées, afin d’améliorer la mobilité des citoyens et de réduire les inégalités régionales.
L’objectif est de remettre en état les lignes de transport en commun et de réduire les difficultés quotidiennes des usagers, particulièrement dans les régions reculées qui souffrent d’un déficit en infrastructures.
Un train rapide pour relier le nord et le sud du pays
En plus du renforcement du parc de bus, le président a abordé le projet stratégique du train rapide reliant le nord au sud de la Tunisie. Il a insisté sur la nécessité d’accélérer sa mise en œuvre, soulignant l’impact positif qu’il aura non seulement sur le secteur du transport, mais aussi sur l’économie nationale en général.
Ce projet, qui vise à moderniser le réseau ferroviaire tunisien, pourrait faciliter les échanges économiques entre les différentes régions du pays et favoriser un développement plus équilibré.
Avec ces nouvelles mesures, le gouvernement tunisien cherche à répondre aux défis du transport public en améliorant l’accessibilité et la qualité des infrastructures. Reste à voir si ces projets seront mis en place selon les délais annoncés et s’ils réussiront à répondre aux attentes des citoyens.
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