Ridha Chkoundali a affirmé qu’avant le gouvernement Mechichi, les conventions avec le FMI étaient signées par le chef du gouvernement et le ministre des Finances. Du temps de Mechichi, le FMI exigeait aussi la signature de certaines organisations notamment l’UGTT et même de certains pays partenaires. Dans les circonstances actuelles, le bailleur de fonds imposera sûrement d’autres conditions, en particulier dans le cadre de l’état d’exception, a-t-il estimé.
D’après l’expert, le président de la République semble être conscient que la Tunisie a besoin de financements, d’où le changement de discours et l’annonce de la fin prochaine des mesures exceptionnelles. Le chef de l’Etat semble aussi se rendre compte qu’il n’est pas possible d’élaborer une loi de Finances sans savoir ce que le FMI en pense, ce qui est une bonne chose, a-t-il ajouté.
L’économiste a également souligné que l’Etat sera probablement contraint de recourir à certaines mesures douloureuses, estimant que le président de la République sera dans une position pour le moins délicate, d’autant plus qu’il avait promis à ses sympathisants d’améliorer leur pouvoir d’achat, de baisser les prix et de lutter contre les pratiques anticoncurrentielles.
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