Economie

Ridha Chkoundali : Les objectifs du plan de développement doivent être quantifiés

Ridha Chkoundali : Les objectifs du plan de développement doivent être quantifiés

Dans un post publié sur sa page Facebook, Ridha Chkoundali a commenté la réunion tenue le mercredi 24 juillet 2024 entre la ministre de l’Économie et de la Planification et les partenaires financiers externes, ainsi que les représentants des institutions de développement internationales et régionales.

Selon Ridha Chkoundali, cette réunion visait principalement à mobiliser des ressources externes nécessaires pour financer les projets du prochain plan de développement 2026-2030 et n’avait aucun lien avec le financement du budget de l’État.

Ridha Chkoundali a souligné que le gouvernement a réussi à rembourser 9,1 milliards de dinars sur un total de 12,4 milliards de dinars programmés dans le budget de l’État pour l’année 2024, comme indiqué par les données financières et monétaires publiées par la Banque centrale le 20 juillet 2024. Il a précisé que les discussions sur le financement du budget de l’État se font généralement dans un cadre bilatéral avec les bailleurs de fonds et non lors de réunions élargies.

Manque de concertation avec les acteurs locaux

Ridha Chkoundali a critiqué le fait que la présentation des grandes orientations du prochain plan de développement aux bailleurs de fonds, notamment étrangers, ait eu lieu sans consultation préalable avec les acteurs économiques tunisiens et les experts nationaux dans le cadre d’un dialogue national inclusif.

Selon lui, il est inconcevable de dévoiler ces objectifs majeurs aux étrangers alors que les Tunisiens, qui sont au cœur de ces objectifs, n’en connaissent pas les détails.

Objectifs qualitatifs vs quantitatifs

Ridha a également exprimé des réserves concernant les objectifs annoncés par le ministère, qui portent principalement sur la transition énergétique, la pénurie d’eau, l’amélioration du climat des affaires et la réforme des entreprises publiques. Il a critiqué la nouvelle méthodologie adoptée par le ministère, qui privilégie des objectifs qualitatifs plutôt que quantitatifs, craignant que ces objectifs ne se transforment en simples slogans sans engagement réel de la part du gouvernement.

Ridha Chkoundali a recommandé au ministère de modifier sa méthodologie en fixant des indicateurs quantitatifs et annuels pour ces objectifs. Cela permettrait non seulement au gouvernement de suivre l’avancement des réalisations année par année, mais aussi aux bailleurs de fonds de surveiller les progrès réalisés, garantissant ainsi le financement complet du plan de développement. La fixation d’objectifs quantitatifs renforcerait la confiance des Tunisiens dans la pertinence des choix et des objectifs tracés dans ce plan.

En conclusion, Ridha Chkoundali appelle à une meilleure intégration des compétences nationales dans l’élaboration du plan de développement et à une approche plus rigoureuse et transparente pour garantir la réalisation des objectifs fixés, tant pour les Tunisiens que pour les partenaires financiers internationaux.

 

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