Au fil du temps, des fluctuations cycliques et des changements périodiques sont observés, dans le classement des risques émergents qui sont devenus un phénomène complexe qui caractérise la nature dynamique de l’environnement des affaires.
C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport sur les risques émergents en Tunisie qui assure que ceux-ci sont largement influencés par des facteurs tels que les évolutions économiques, les avancées technologiques et les tendances sociopolitiques.
Nouvelle dynamique
Cette dynamique instable nécessite une vigilance constante de la part des entreprises et des décideurs, les obligeant à ajuster régulièrement leurs stratégies de gestion des risques pour rester adaptés à un environnement dynamique. La compréhension des fluctuations cycliques dans le classement des risques émergents devient ainsi un élément essentiel pour anticiper, atténuer et réagir de manière proactive aux défis émergents.
Certes, dans ce paysage en constante évolution des risques émergents exige une réponse sophistiquée, le dilemme serait alors comment faire face à ces risques émergents qui nécessite une approche proactive et systématique, précise le rapport.
La gestion efficace de ces risques est devenue primordial dans le contexte actuel de changement technologique rapide, de perplexité politique et d’évolution des attentes des parties prenantes. Chaque type de risques spécifiques nécessite une compréhension approfondie et des mesures ciblées.
Des mesures de cybersécurité robustes, une prévoyance diplomatique, des pratiques durables et des stratégies économiques vigilantes sont identifiées comme des composants décisoires pour faire face aux menaces cybernétiques, à l’instabilité géopolitiques, aux événements climatiques et aux défis financiers.
Classement des risques émergents en Tunisie
D’après une récente étude de la Fédération Tunisienne des Sociétés d’Assurances (FTUSA) sur le classement des risques émergents en Tunisie en 2023, les enjeux technologiques représentent les risques les plus pesants sur le marché et surtout les plus fréquents.
La deuxième famille de risques en termes de fréquence est la famille des risques sociétaux. Les risques environnementaux sont quant à eux les moins probables selon les experts du métier d’assurance même si leur sévérité se situe en troisième position alors que le volet réglementaire représente la famille la moins risquée globalement et dont l’impact est moindre comparé aux autres risques mais néanmoins sa sévérité reste importante.
Globalement, on note que les organisations et les sociétés sont exhortées à rester vigilantes, à ajuster leurs stratégies et à s’engager dans des efforts collectifs pour construire les bases d’un avenir prospère au milieu des risques émergents.
L’intégration de l’assurance dans la stratégie globale de gestion des risques est soulignée comme un élément clé. L’assurance agit comme un filet de sécurité financier contre les pertes potentielles liées à divers risques, contribuant à la résilience globale. L’approche interconnectée reconnaît que l’atténuation implique à la fois la prévention et la préparation.
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