En Tunisie le secteur des dattes occupe une place de choix. La Tunisie est le premier exportateur mondial de dattes en termes de valeur, et les dattes sont le deuxième produit d’exportation de la filière agroalimentaire tunisienne après l’huile d’olive. Dans les zones oasiennes, les revenus de la majorité de la population sont liés au palmier dattier.
En Tunisie, on cultive plus que 200 variétés de dattes, mais la plus répandue est la variété Deglet Ennour. La production de Deglet Ennour représente 30% de la production mondiale et 70% de la production nationale totale de dattes. Au cours des dernières dix années la production en Tunisie a plus que doublé ; les exportations des dattes certifiées biologiques sont également en train d’augmenter et représente presque 10% des recettes.
Recettes d’exportation en hausse
En dépit de l’amélioration des exportations des dattes en volume et en valeur, la production nationale des dattes devra baisser de 10,7% par rapport à la saison précédente, pour atteindre 347 mille tonnes durant la saison 2024-2025, selon les estimations du ministère de l’Agriculture.
Le ministre du Commerce et du développement des exportations, Samir Abid, a indiqué que les recettes des exportations des dattes tunisiennes enregistrent une hausse remarquable, assurant que les structures du ministère sont prêtes à examiner les dossiers liés aux dattes, ainsi que le programme national de promotion de ce secteur.
Le ministre a relevé, lundi dernier 16 décembre courant lors d’une réunion de coordination sur le programme national de promotion du secteur des dattes, que le programme de missions d’exploration sera exécuté, citant à titre d’exemple, vers les pays asiatiques (Chine, Indonésie) et l’Europe du Nord, précise un communiqué publié mardi par le ministère.
Il a souligné l’impératif de bien se préparer et d’élaborer un programme de promotion qui contribue au renforcement de la présence du produit tunisien et de sa compétitivité sur les marchés traditionnels, ainsi que l’exploration de nouvelles opportunités sur les marchés porteurs, notamment avec l’accroissement de la concurrence extérieure.
Gagner le défi de compétitivité
Le ministre a pris connaissance, par la même occasion, des problèmes du secteur relatifs notamment à la production, à la concurrence extérieure, aux procédures administratives et douanières, ainsi qu’à la hausse du coût du transport.
Abid a appelé, lors de cette rencontre, à accorder l’intérêt nécessaire à l’organisation régulière de ces rencontres entre les différentes parties intervenantes, et à veiller à intensifier toutes les initiatives, à travers la participation dans les foires internationales et les missions des hommes d’affaires pour gagner le défi de l’exportation et le positionnement sur les marchés étrangers.
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