Le Parlement serbe a officiellement accepté la démission du Premier ministre Milos Vucevic, marquant le début d’une période de 30 jours pour la formation d’un nouveau gouvernement ou l’organisation d’élections anticipées. Cette décision intervient après une crise politique provoquée par l’effondrement du toit de la gare de Novi Sad en novembre dernier, un drame qui a coûté la vie à 15 personnes et suscité une vague de contestation dans le pays.
Milos Vucevic, président du Parti progressiste serbe (SNS) et proche allié du président Aleksandar Vucic, avait annoncé sa démission le 28 janvier, sous la pression de manifestations de grande ampleur. Samedi dernier, plus de 100 000 personnes ont défilé dans les rues de Belgrade pour dénoncer la politique du chef de l’État, une mobilisation d’une ampleur inédite depuis plusieurs décennies en Serbie.
Conformément à la Constitution, le président Aleksandar Vucic dispose désormais de 30 jours pour proposer un successeur à Milos Vucevic. Ce nouveau Premier ministre aura pour mission de diriger le gouvernement jusqu’en 2027, date des prochaines élections législatives et présidentielle.
Faute de nomination d’ici le 18 avril à minuit, des élections anticipées devront être organisées dans un délai de 45 à 60 jours.
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