Tunisian presidential candidate Kais Saied poses for a picture with a national flag at his campaign headquarters in the capital Tunis on September 15, 2019, as exit polls ahead of the preliminary results for the polls predicted him to be "first in the first round". - Kais Saied, an independent 61-year-old law professor and expert on constitutional affairs, and jailed media mogul Nabil Karoui, behind bars due to a money laundering probe, the two anti-establishment candidates in Tunisia's divisive election on September 15, claimed to have won through to a runoff after polling closed in the country's second free presidential poll since the 2011 Arab Spring. (Photo by MOHAMED KHALIL / AFP)
Skyline International for Human Rights a exprimé dans un communiqué datant du 12 septembre 2021 sa profonde préoccupation face aux « violations continues des droits humains en Tunisie, qui ont commencé depuis que le président tunisien Kais Saied a annoncé de nouvelles mesures le 25 juillet 2021 ».
“Ces mesures comprennent la suspension du parlement, la levée de l’immunité parlementaire, la prise en charge de la supervision du ministère public, ainsi que la révocation d chef du gouvernement”, lit-on dans le communiqué.
D’après le communiqué, “ces décisions restreignent davantage la liberté d’opinion et d’expression, car les journaux et les sites Web sont surveillés et le droit de circulation et de voyage est illégalement restreint, ce qui représente une violation de plusieurs conventions internationales”.
Skyline a affirmé que “récemment, des forces de sécurité en civil ont perquisitionné l’entreprise ”Instalingo” sans présenter de mandat judiciaire, puis ont saisi le matériel de l’entreprise”.
De plus, les récentes mesures annoncées par le Président tunisien, ont abouti à l’arrestation de 3 membres du Parlement tunisien pour des accusations liées à la liberté d’expression, et les autorités ont placé au moins 50 Tunisiens en résidence surveillée de manière « arbitraire », dont d’anciens fonctionnaires, un juge et 3 adjoints. En outre, des dizaines de journaux et de sites Web sont quotidiennement perquisitionnés sans mandat judiciaire, a dénoncé Skyline.
Skyline a ainsi appelé les autorités tunisiennes à œuvrer pour permettre aux individus de s’exprimer librement, et à engager un processus de réforme global en réactivant le Parlement, et en appelant à un dialogue national global avec la participation de toutes forces politiques en vue de rétablir la stabilité dans le pays.
Notons que Skyline International for Human Rights vise selon les informations publiées sur le site de l’organisation à enregistrer « les violations du droit à la libre expression dans la région arabe, en vue de tirer des recommandations concrètes et applicables ».
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