L’Iran a déclaré lundi qu’il était ouvert à des discussions indirectes avec les États-Unis sur son programme nucléaire, à condition qu’elles ne se déroulent pas sous la pression et la menace.
Le ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araqchi, a déclaré : « La voie est ouverte pour des négociations indirectes », rejetant la possibilité de négociations directes avec Washington “à moins que l’autre partie ne change d’attitude à l’égard de l’Iran”.
Araqchi a expliqué : « C’est une constante de notre politique que de ne pas négocier directement avec les États-Unis sous la pression et les menaces extrêmes ».
« La voie est ouverte aux négociations indirectes et les politiques et accusations qui sont lancées chaque jour ne nous obligeront pas à entamer des négociations directes », a-t-il ajouté, notant que son pays “ne manquera aucune occasion d’atteindre ses intérêts nationaux”.
L’émissaire américain Steve Witkoff a déclaré dimanche que la lettre du président américain Donald Trump au dirigeant iranien Ali Khamenei sur un éventuel nouvel accord nucléaire était une tentative d’éviter une action militaire.
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