Tensions Israélo-Américaines suite à l’abstention des États-Unis à l’ONU

Israël critique l’abstention américaine

Les relations entre Israël et les États-Unis connaissent un moment de tension après que les États-Unis se sont abstenus lors d’un vote au Conseil de sécurité de l’ONU, permettant l’adoption d’une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.

Cette abstention américaine est perçue par Israël comme un recul par rapport à leur soutien habituel, particulièrement sensible alors que Tsahal envisage une offensive à Rafah. En réaction, Israël a annulé la visite prévue d’une délégation à Washington.

Washington exprime sa déception

Les États-Unis, par la voix de John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, ont exprimé leur déception quant à l’annulation de cette visite, soulignant l’importance d’une discussion sur des alternatives à une offensive à Rafah. Matthew Miller, porte-parole de la Maison-Blanche, a mis en garde contre les risques d’une telle invasion pour les civils.

Le Conseil de sécurité de l’ONU et le cessez-le-feu

La résolution appelant à un cessez-le-feu, portée par des membres non-permanents du Conseil, a été adoptée avec 14 voix pour et l’abstention des États-Unis. Ce changement de position américaine survient après des semaines de signes avant-coureurs d’une possible évolution de leur politique.

Réactions internationales et locales

Le Hamas et l’Autorité palestinienne ont salué l’appel à un cessez-le-feu. L’ONU, par l’intermédiaire de son secrétaire général Antonio Guterres, a souligné l’importance de répondre à cet appel, qualifiant toute inaction d’«impardonnable».

Cependant, le ministre israélien de la Défense a insisté sur le fait que la guerre ne pourrait s’arrêter tant que des otages sont présents à Gaza.

Donald Trump s’exprime sur la situation

L’ancien président américain Donald Trump a également commenté la situation, mettant en garde Israël contre la perte de soutien international et appelant à mettre fin à la guerre à Gaza.

L’appel international à l’action

Stéphane Séjourné, ministre français des Affaires étrangères, a accueilli positivement la résolution de l’ONU et a insisté pour sa mise en œuvre complète, marquant ainsi l’importance d’une action internationale concertée pour résoudre la crise.