À partir de juillet 2025, les étrangers souhaitant obtenir un titre de séjour en France devront passer un test de langue française. Cette mesure, initialement prévue pour janvier 2026, a été avancée par le gouvernement pour renforcer les critères d’intégration, en application de la loi Darmanin sur l’immigration, adoptée fin 2023.
Une exigence de maîtrise du français pour favoriser l’intégration
Le volet linguistique de la loi Darmanin impose aux demandeurs de titres de séjour un niveau de français plus élevé. Cette décision s’inscrit dans une démarche visant à améliorer l’intégration des primo-arrivants, que le gouvernement juge actuellement insuffisante.
Othman Nasrou, secrétaire d’État chargé de la citoyenneté, a récemment affirmé que « le moteur de l’intégration en France est cassé » et qu’il est nécessaire de le relancer en exigeant davantage des ressortissants étrangers. « Plus nous serons exigeants en matière d’intégration, plus la cohésion de notre pays sera préservée », a-t-il ajouté.
Vers un parcours d’intégration prolongé
Le parcours d’intégration, actuellement fixé à un an, pourrait également être allongé. Cette mesure permettrait de mieux préparer les primo-arrivants avant de leur octroyer un titre de séjour sur plusieurs années.
Nasrou a indiqué que des propositions seront formulées en ce sens dans le cadre de la nouvelle loi prévue pour 2025, qui vise à renforcer les critères de sélection des demandeurs de titres de séjour.
Une nouvelle loi pour encadrer l’immigration
En plus des exigences linguistiques, la réforme propose des mesures sur la rétention administrative et le regroupement familial, ainsi que des conditions d’accès aux prestations sociales pour les étrangers. Ces nouvelles règles visent à renforcer la sécurité et la cohésion sociale en durcissant les critères d’accueil.
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