Le minage de Bitcoin, essentiel pour la création et la validation des transactions sur la blockchain de cette monnaie numérique, est un processus énergivore qui a des répercussions économiques et environnementales importantes.
Ce processus, qui s’appuie sur la résolution de calculs complexes par des ordinateurs spécialisés, est vital pour la sécurité et la décentralisation de Bitcoin. Le taux de hachage, qui mesure la puissance de calcul déployée pour le minage, indique la distribution géographique de cette activité.
Voici les dix pays qui dominent ce secteur.
- États-Unis : Avec la plus grande part du taux de hachage, les États-Unis se positionnent comme le leader du minage de Bitcoin, profitant de coûts énergétiques compétitifs.
- Chine : En dépit d’une interdiction formelle, le minage continue sous le manteau, maintenant la Chine parmi les grands acteurs de ce marché.
- Kazakhstan : Devenu un refuge pour les mineurs déplacés de Chine, le Kazakhstan attire par sa régulation favorable et son énergie abordable.
- Russie : La Russie capte une part importante de la puissance de minage mondiale grâce à ses ressources énergétiques abondantes et une réglementation modérée.
- Canada : Favorisé par des politiques pro-cryptomonnaies et de l’énergie bon marché, le Canada est un hub majeur pour le minage de Bitcoin.
- Iran : Le minage y est encouragé par des coûts énergétiques bas, bien que contrôlé par des réglementations gouvernementales strictes.
- Malaisie : La Malaisie séduit par un environnement réglementaire favorable et des coûts énergétiques compétitifs.
- Allemagne : Malgré des coûts énergétiques plus élevés, l’Allemagne tire son épingle du jeu grâce à des régulations favorables.
- Norvège : La Norvège est prisée pour son minage de Bitcoin grâce à son énergie renouvelable et économique.
- Venezuela : Avec l’électricité la moins chère du monde, le Venezuela reste attrayant pour les mineurs, en dépit d’une instabilité politique et économique.
Cette répartition mondiale du minage de Bitcoin illustre une industrie dynamique, influencée par des facteurs géopolitiques et des politiques énergétiques, avec des changements constants dans la distribution du taux de hachage.
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