Le président américain Donald Trump a annoncé l’arrestation de Mahmoud Khalil, étudiant palestinien et militant « pro-Hamas », sur le campus de l’université Columbia à New York.
L’arrestation a eu lieu en vertu de décrets signés précédemment par Trump, les autorités américaines décrivant Khalil comme un « extrémiste pro-Hamas ».
Trump a déclaré que cette arrestation était la première d’une longue série, soulignant qu’il y avait d’autres étudiants à Columbia et dans d’autres universités américaines impliqués dans des activités « pro-terroristes, antisémites et anti-américaines ». Selon certaines informations, Mahmoud Khalil a été arrêté dans son appartement de l’Université de Columbia à Manhattan par des agents de l’Immigration and Customs Enforcement des États-Unis.
Sa carte verte, qui lui permet de vivre et de travailler aux États-Unis, a été révoquée. L’avocat de Khalil, Amy Greer, a confirmé que l’arrestation avait été effectuée sans avertissement préalable et qu’il avait été immédiatement détenu.
« L’administration Trump ne tolérera pas cela », a déclaré M. Trump dans un communiqué. « Beaucoup d’entre eux ne sont pas des étudiants, mais des agitateurs rémunérés. » Il a ajouté que l’administration continuera de poursuivre les individus qui se livrent à des activités soutenant le terrorisme ou hostiles à l’Amérique. De son côté, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a annoncé que les Etats-Unis annuleraient les visas et les résidences des partisans du Hamas aux Etats-Unis, en prévision de leur expulsion. « Nous révoquerons les visas et/ou les cartes vertes des partisans du Hamas en Amérique afin de pouvoir les expulser », a déclaré Rubio.
Cette décision reflète les tensions croissantes entre les États-Unis et le Hamas, que Washington classe comme une organisation terroriste. Cette décision s’inscrit également dans le contexte des efforts déployés par les États-Unis pour surveiller et tenir responsables les individus soupçonnés de participer à des activités soutenant des groupes armés ou hostiles aux politiques américaines.
Cette arrestation a suscité des réactions mitigées, certains responsables américains la considérant comme une étape nécessaire pour protéger la sécurité nationale, tandis que d’autres la critiquaient comme une violation des droits civils et des libertés académiques. Cette affaire devrait susciter un débat plus large sur l’équilibre entre la sécurité nationale et les droits individuels aux États-Unis.
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