Dans une nouvelle démonstration de fermeté à l’égard des migrants en situation irrégulière, l’administration du président américain Donald Trump s’apprête à durcir considérablement le ton. Selon des documents officiels obtenus par l’agence Reuters, la Maison-Blanche envisage d’imposer une amende sévère de 998 dollars par jour à tout migrant frappé d’une décision définitive d’expulsion et qui n’aurait pas quitté le territoire américain. En cas de non-paiement, leurs biens pourraient être saisis.
Cette disposition s’appuie sur une loi adoptée en 1996, restée largement inappliquée jusqu’à son activation par Trump lors de son premier mandat, en 2018.
De retour à la présidence en janvier 2025, Trump entend de nouveau utiliser cet outil juridique pour accentuer la pression sur les migrants.
D’après les données communiquées à Reuters, près de 1,4 million de migrants sont actuellement visés par des ordres d’expulsion définitifs prononcés par les juges de l’immigration.
Par ailleurs, des échanges de courriels internes ont révélé que l’administration américaine étudie la possibilité de procéder à la confiscation des biens appartenant à ces migrants, renforçant ainsi la pression économique dans l’espoir de les pousser à quitter le pays de leur plein gré, sous peine de lourdes pertes financières.
Dans un communiqué officiel, la porte-parole du Département de la Sécurité intérieure, Tricia McLoughlin, a appelé les migrants concernés à utiliser l’application mobile CBP One afin de « procéder sans délai à leur propre expulsion », avertissant que « ceux qui ne s’y conformeraient pas devront en subir les conséquences, notamment une amende quotidienne de 998 dollars pour chaque jour de retard à compter de la décision d’expulsion ».
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