Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi, Donald Trump, président élu des États-Unis, a déclenché une vague de controverses en annonçant son intention de renommer le golfe du Mexique en “golfe d’Amérique” et en refusant d’exclure l’usage de la force militaire ou économique pour atteindre ses ambitions concernant le canal de Panama et le Groenland.
Une menace économique et militaire à peine voilée
Interrogé sur ses intentions envers le Panama et le Groenland, Trump a déclaré : « Je ne peux rien confirmer. Nous avons besoin de ces territoires pour notre sécurité économique. » Il n’a pas écarté la possibilité d’actions militaires, soulignant que les États-Unis pourraient “être contraints d’agir”.
Cette déclaration fait écho à son discours sur la force économique, qu’il prévoit d’utiliser également contre la Canada. Trump a mentionné son souhait d’unifier les deux pays, considérant cette fusion comme une avancée positive pour la sécurité nationale et économique.
Des mesures protectionnistes sévères
Le président élu a également annoncé son intention d’imposer des droits de douane « extrêmement stricts » sur le commerce avec le Mexique et le Canada. Concernant le Mexique, il a renouvelé ses critiques sur l’immigration clandestine, affirmant : « Le Mexique doit cesser de permettre à des millions de personnes de traverser nos frontières. »
Trump a par ailleurs expliqué que le changement du nom du golfe du Mexique en golfe d’Amérique reflétait mieux, selon lui, l’identité nationale et géographique des États-Unis.
Une pression accrue sur l’OTAN
Lors de cette même conférence, Trump a exhorté les membres de l’OTAN à augmenter leurs dépenses militaires à 5 % du PIB, bien au-delà de l’objectif actuel de 2 %. Il a accusé les membres de l’alliance de ne pas contribuer équitablement à leur propre défense, tout en affirmant : « Ils peuvent tous se le permettre. »
Un discours polarisant avant sa prise de fonction
Ces déclarations interviennent à quelques jours de son investiture officielle, prévue le 20 janvier 2025. Elles reflètent une posture protectionniste et une vision géopolitique axée sur la domination économique et militaire des États-Unis, alimentant les débats sur son approche des relations internationales.
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