Lors d’un discours à Duluth, en Géorgie, le 24 octobre, Donald Trump a relancé les débats autour de sa politique commerciale en se vantant d’avoir « arrêté des guerres avec la France ».
Cette déclaration, faite lors d’un événement de la Turning Point USA, fait référence au conflit fiscal qui avait opposé les États-Unis et la France en 2019, au sujet de la taxe française imposée aux géants du numérique.
Face à ses partisans, Trump a rappelé ce bras de fer, décrivant son intervention comme une défense des entreprises américaines. « La France allait nous faire payer », a-t-il affirmé en allusion à la taxe de 3 % imposée par la France sur les recettes des grandes entreprises technologiques, principalement américaines, comme Google, Amazon, Facebook, et Apple. Cette taxe, surnommée « taxe Gafa », avait pour but de rétablir une équité fiscale face à des entreprises qui payaient peu d’impôts en France malgré leur important chiffre d’affaires local.
En réponse, Trump avait menacé de riposter avec une taxe de 25 % sur les importations de vins français, une mesure qui aurait affecté un secteur clé de l’exportation française. Cette menace avait engendré une vive réaction, suscitant des échanges diplomatiques et commerciaux intenses entre les deux pays.
Donald Trump a également décrit un appel téléphonique fictif avec Emmanuel Macron, où il affirme avoir mis le président français au défi de trouver une solution en seulement « trois minutes ». Trump, en imitant l’accent français de Macron, a assuré que le président français lui aurait rapidement annoncé avoir retiré la taxe, une déclaration qui n’a pas été confirmée officiellement.
Ce bras de fer s’inscrivait dans le cadre plus large de la politique protectionniste de Trump, qui visait à imposer des droits de douane pour protéger l’économie américaine. Bien que les relations commerciales entre les États-Unis et la France soient restées stables depuis, ce rappel des événements de 2019 intervient dans un contexte où Trump cherche à mobiliser les soutiens pour sa nouvelle candidature présidentielle.
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