TOPSHOT - Former US President and Republican presidential candidate Donald Trump points to the crowd as he leaves after speaking during a town hall meeting in La Crosse, Wisconsin, on August 29, 2024. (Photo by KAMIL KRZACZYNSKI / AFP)
Le président élu Donald Trump a confirmé son intention de déclarer l’état d’urgence national pour assurer la sécurité des frontières et utiliser l’armée américaine afin de mener des opérations de déportation massive des migrants en situation irrégulière.
Cette annonce s’inscrit dans la continuité de sa rhétorique anti-immigration, qui a marqué sa campagne présidentielle victorieuse face à Kamala Harris, candidate démocrate.
Une priorité affichée dès la campagne électorale
La gestion de l’immigration était au cœur des promesses de campagne de Trump. Il a promis de renvoyer des millions de migrants et de rétablir un contrôle strict aux frontières avec le Mexique, après un afflux record de passages clandestins sous l’administration Biden.
Dans un récent message sur sa plateforme sociale, Trump a approuvé un post affirmant son projet d’utiliser les moyens militaires pour inverser ce qu’il qualifie de “l’invasion” des migrants.
Un plan massif aux conséquences humaines et politiques
Les autorités américaines estiment qu’environ 11 millions de personnes vivent de manière illégale sur le territoire. Le plan de déportation annoncé par Trump pourrait affecter directement 20 millions de familles.
Ces chiffres soulèvent des inquiétudes parmi les défenseurs des droits humains, qui dénoncent les impacts sociaux et économiques d’une telle mesure.
Un discours polémique et clivant
Trump a intensifié sa rhétorique anti-immigration pendant sa campagne, utilisant des termes incendiaires pour décrire les migrants, qu’il accuse de “empoisonner le sang” des États-Unis. Il a également nommé Tom Homan, ancien responsable de l’agence américaine de l’immigration et des douanes (ICE), comme “tsar des frontières”.
Lors d’un discours en juillet dernier, Homan avait averti les migrants : “Préparez vos bagages.”
Une approche militaire controversée
L’utilisation de l’armée pour des opérations de déportation suscite des débats juridiques et politiques aux États-Unis. Si Trump réussit à faire adopter son plan, il s’agirait d’une rupture majeure avec les politiques migratoires des administrations précédentes.
Les détracteurs dénoncent une escalade dans l’autoritarisme, tandis que ses partisans saluent une politique de fermeté face à l’immigration clandestine.
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