Le Dr Laila Al-Saddam, pédiatre spécialisée dans le traitement du diabète de l’enfant et responsable de la branche d’endocrinologie de l’Association tunisienne de pédiatrie, a déclaré à la presse, dimanche, en marge d’une journée de sensibilisation organisée par les Lions, au foyer universitaire Al-Merazga, Nabeul, que 1 340 enfants diabétiques de type 1 ont été enregistrés chez les enfants tunisiens, soit une moyenne de 250 nouveaux cas par an, au cours d’une étude de cinq ans qui a inclus les hôpitaux publics, sans tenir en compte le secteur privé.
Selon Al-Saddam, la période de propagation de la pandémie de Covid a accru l’émergence de cette maladie chez les enfants.
Elle a ajouté que le taux de propagation de cette maladie chez les enfants de moins de cinq ans en Tunisie est élevé et constitue un indicateur très dangereux, et son danger réside dans la difficulté de gérer ce groupe, c’est pourquoi l’accent est mis principalement sur la sensibilisation des enfants et de leurs parents.
Selon Al-Saddam, le problème inhérent au traitement des enfants atteints de diabète de type 1 est le manque de sensibilisation à la gravité de cette maladie au niveau des parents au stade préscolaire, lorsque la personne affectée est un nourrisson, puis plus tard, au stade de son insertion dans les crèches, les jardins d’enfants et les écoles, lorsque l’enfant malade découvre qu’il est différent de ses pairs et qu’il lui est interdit de consommer des sucreries.
Elle a appelé à intensifier les campagnes de sensibilisation et à la nécessité d’organiser les parents d’enfants diabétiques dans une structure qui parle en leur nom auprès des écoles et du reste de la communauté pour assurer une bonne éducation, un suivi continu et un traitement régulier de l’enfant.
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