La grève sectorielle des postiers débutera à 18 heures aujourd’hui, lundi, sur fond d’un ensemble de revendications professionnelles, et se poursuivra jusqu’à 18 heures mercredi 26 février.
Le secrétaire général du syndicat général des postes, Habib Mizouri, a confirmé dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique que “les postiers ont insisté pour mettre en œuvre cette grève, après l’échec de la séance de réconciliation du 19 février en raison du refus de l’administration de satisfaire leurs revendications malgré sa promesse antérieure de le faire”.
Il a critiqué l’adoption par l’autorité de tutelle d’une “politique de procrastination et d’atermoiements” en organisant des séances de réconciliation successives qui se sont étalées sur plus de 5 mois sans aboutir à des décisions ou des résultats pouvant conduire à une sortie de crise, la dernière d’entre elles ayant eu lieu le 19 février sous la supervision du ministre des Affaires sociales.
Il a précisé que la grève du secteur postal était prévue les 22 et 23 septembre 2024 avant d’être reportée à février 2025, notant que parmi les revendications les plus importantes du secteur figurent la présentation du nouveau statut spécifique des employés de l’Office national des postes au Conseil d’administration, l’octroi des promotions professionnelles suspendues depuis deux ans, l’activation du fonds social des employés de la poste et la régularisation de la situation des employés de sécurité et de nettoyage.
Le secrétaire général du Syndicat général des postes a exprimé le rejet par le syndicat de la décision d’assigner les salariés au travail pendant les jours de grève, considérant cette procédure comme « non contraignante et illégale » étant donné que « les salariés n’ont pas été prévenus 24 heures avant la date de la grève par la police judiciaire ».
Laissez un commentaire