La ministre de l’Éducation, Saloua Abbasi, a déclaré lors d’une conférence de presse aujourd’hui, mardi 25 juin 2024, que les cas de fraude au baccalauréat 2024 s’élevaient à 821 cas, dont 634 cas ont été déjoués avant l’arrivée des copies d’examen aux centres de correction, considérant que ce pourcentage est faible par rapport au nombre de candidats, qui dépasse les 140 mille.
Les cas de fraude ont été répartis entre 4 cas dans la section des Mathématiques, idem dans la section des Sports, 29 cas dans la section des Sciences d’informatique, 66 dans la section des Sciences Expérimentales, 72 dans la section des Sciences Techniques et 166 dans la section des lettres, tandis que la section Economie et Gestion détenait la part la plus importante avec 293 cas de fraude.
Elle a estimé que toutes les parties étaient impliquées dans la fraude, mais à des degrés divers, notant que certains ont été contrariés par son commentaire après avoir lié le phénomène de tricherie aux examens à l’habitude des élèves de faire de la contrebande, notamment dans les zones frontalières, en disant : « Je dis la vérité, et quiconque me demande de m’excuser, je ne m’excuserai pas », expliquant qu’elle met le doigt sur le mal et cherche à sauver les populations de ces régions.
Elle a également ajouté que ceux qui ont hésité à tricher portent un héritage social et fondé sur des valeurs qui ont protégé leurs examens de l’intérieur, de la famille et de la culture qu’ils portent, comme elle l’a dit.
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