Dans un communiqué, rendu public le 18 novembre 2020, la présidente du PDL, Abir Moussi a révélé l’existence d’une convention sur la reconnaissance de diplômes entre le ministère des Affaires religieuses et l’Union internationale des savants musulmans.
En effet, lors de la troisième journée du « sit-in de la colère », la politicienne a affirmé que le mouvement protestataire visait, entre autres, à lutter contre la mise en place de systèmes éducatifs parallèles.
Elle a expliqué que cette association « aux financements suspects », était en réalité une école de « Chariâa », qui octroyait des diplômes « d’imams et de prêcheurs » reconnus par l’Etat tunisien, en vertu d’une convention conclue entre le ministère des Affaires religieuses et cette association.
Ces « diplômés » sont, par la suite « recrutés dans les régions pour répandre la haine dans le cœur des jeunes sous le couvert de la religion » a-t-elle dénoncé.
Elle a, par ailleurs, fait savoir que « des cheikhs » de l’université Zitouna enseignaient dans cet établissement, se demandant si ces derniers avaient un revenu autre que celui octroyé par l’Etat.
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