Commentant les résultats de la session consacrée à la motion de censure contre Rached Ghannouchi, la député Abir Moussi a déclaré « C’est la trahison qui l’a mise à ce poste et c’est la trahison qui l’a sauvé. »
Moussi a expliqué que tout s’est joué à travers les abstentions et les votes « nuls » dans lesquels des députés ont coché à la fois la case « oui » et la case non ».
Elle a souligné que, de toute façon et même s’il demeure à la tête du Parlement, Ghannouchi a désormais perdu toute légitimité, vu que même « les traîtres » n’ont pas osé renouveler leur confiance en lui.
« Le Parlement n’est pas islamiste et on en a eu la preuve aujourd’hui », a estimé Abir Moussi, appelant Ghannouchi à ne plus présider les sessions parlementaires d’une Assemblée qui l’a rejeté.
Elle a par ailleurs salué le fait que les partis « civils » dépassent leurs différends et s’unissent autour d’une même cause.
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