La ministre du Commerce et du Développement des exportations, Kalthoum Ben Rejab, et le président de l’Assemblée du peuple algérien, Ibrahim Boughali, ont souligné que les atouts de la Tunisie et de l’Algérie peuvent établir un partenariat économique stratégique qui s’élève au niveau de relations politiques distinguées entre les deux pays.
Ben Rejab a rencontré, samedi, le responsable algérien en marge de sa visite en Tunisie du 26 au 29 juillet 2024, accompagné d’une délégation parlementaire algérienne, à l’invitation du président de l’Assemblée des représentants du peuple, Ibrahim Bouderbala.
Boughali a, pour sa part, souligné la force des relations tuniso-algériennes et la disponibilité de ressources et de capacités économiques capables d’établir un partenariat stratégique avancé fondé sur l’intégration et la complémentarité économiques.
De son côté, Ben Rejab a appelé à redoubler d’efforts pour développer les zones frontalières tuniso-algériennes, passant en revue les résultats les plus importants de l’étude réalisée par le ministère tunisien du Commerce dans ce domaine. Elle a indiqué que cette étude pourrait être un point de départ pour établir des zones commerciales et logistiques communes aux frontières des deux pays pour leur rôle important en termes de développement, d’organisation et de diversification de l’activité commerciale, et de réduction du phénomène du commerce parallèle et de la contrebande.
Il a passé en revue les résultats les plus importants du Comité suprême conjoint et du Comité mixte du commerce tenus fin 2023, notamment en ce qui concerne le développement du cadre juridique régissant les relations commerciales entre les deux pays.
La ministre du Commerce a salué ce qui a été réalisé en matière de renforcement de la coopération dans le domaine des transports, saluant la réouverture du chemin de fer entre la Tunisie et l’Algérie au transport de passagers et de marchandises.
La balance commerciale de la Tunisie a enregistré un déficit avec l’Algérie au cours du premier semestre 2024, approchant les 1,9 milliards de dinars, sachant que la Tunisie s’approvisionne en électricité depuis l’Algérie.
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