La Banque Mondiale craint qu’avec la situation budgétaire du pays, il ne reste carrément rien pour les investissements, a annoncé Tony Verheijen, représentant résident de la Banque Mondiale en Tunisie, lors de son intervention aujourd’hui 4 novembre 2020, sur les ondes d’une radio privée.
Il affirmé que la situation est difficile en Tunisie tout comme c’est le cas dans de très nombreux pays, y compris en Europe.
« Nous connaissons le problème des équilibres financiers en Tunisie mais il faudra savoir comment faire reprendre au pays sa croissance économique, »a-t-il indiqué.
Par la même occasion, il a souligné que l’année 2021 sera celle de la relance économique en Tunisie et c’est à ce moment-là qu’il faudra entreprendre les investissements nécessaires.
Selon Tony Verheijen, il faut penser à des solutions alternatives à l’instar du décaissement des ressources qui sont déjà disponibles, les PPP (le partenariat public-privé) qui ne fonctionnent pas très bien pour le moment, ainsi que l’investissement du secteur privé.
« Ce sont les trois volets sur lesquels, il faut travailler urgemment afin de préparer l’année 2021, » a-t-il expliqué.
« il y a certes des problèmes d’équilibres budgétaires, mais c’est au gouvernement tunisien de les gérer, de notre part, nous pourrons fournir notre aide dans la mesure du possible, » a indiqué le représentant résident de la Banque Mondiale en Tunisie.
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