Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, Abdel Moneim Belaati, a souligné l’importance de l’expérience de plantation de blé dur à Dhehiba et d’oliviers à Remada, qui reflète le potentiel de production de la région, notamment avec la disponibilité des ressources en eaux souterraines.
Le ministre a débuté, jeudi matin, sa visite de terrain dans le gouvernorat de Tataouine depuis la zone de la plaine romaine à Dhehiba, où il a donné le signal du début de la récolte d’un champ expérimental de six types de blé dur irrigué, et a examiné les résultats de cette expérience, qu’il a autorisé à étendre au cours de la prochaine saison et à poursuivre les travaux afin de répondre à tous les besoins de production, y compris la mécanisation agricole, les semences, les engrais et l’orientation agricole.
Dans la zone Kahil de la délégation de Remada, il a passé en revue un projet agricole moderne représenté par la plantation de plus de 420 mille pieds d’olivier de type « Arabkina » sur une superficie de 100 hectares, avec des investissements dépassant 4 millions de dinars. El il est prévu d’étendre ce projet sur une superficie de 214 hectares supplémentaires.
Dans une déclaration à la TAP, Balaati a salué ces projets, qui renforcent la capacité de production du pays de céréales irriguées et d’huile d’olive dans le désert et contribuent à atteindre un taux de production d’un million de tonnes d’huile, contre 419 mille tonnes au cours de l’année 2019.
A noter que 60 pour cent de la production d’huile d’olive cette saison 2023/2024 provient d’olives irriguées. Le pourcentage de forêts d’oliviers irriguées en Tunisie est estimé à seulement 7 pour cent de l’ensemble des forêts d’oliviers.
Belaati a supervisé, jeudi soir, au siège du gouvernorat de Tataouine, une séance de travail sur la situation agricole dans la région, et a réitéré le souci de son ministère de fournir en priorité l’eau potable à tous les Tunisiens. Il a appelé à exploiter toutes les capacités et à exploiter les puits disponibles et à en forer d’autres si la situation l’exige, en plus de ce que réalise la Société tunisienne d’exploitation et de distribution de l’eau à partir des usines de dessalement d’eau de mer situées le long de la bande côtière orientale du pays (Djerba, El-Zarat, Sfax, Sousse), et dans un second temps, Zarzis et Mahdia.
Le ministre a souligné la nécessité d’être autonome en travaillant et en profitant de toutes les opportunités de production disponibles, soulignant les efforts de l’État pour répondre aux besoins de production et améliorer les infrastructures.
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