Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, a annoncé, jeudi, la programmation de l’achèvement de cinq barrages, à savoir Tassa, Raghai, El Maleh El Aloui, Siliana Wahed et Boulaaba, dans le cadre de la mise en œuvre du programme national d’amélioration du taux de mobilisation des ressources en eaux de surface, qui est actuellement estimé à 93 pour cent.
Ben Cheikh a déclaré, lors de la séance plénière conjointe entre le Parlement et le Conseil des Régions et des districts, consacrée à l’examen de la mission du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, dans le cadre du projet de budget de l’Etat pour l’année 2024, au Bardo, que le ministère est en train d’achever la construction de cinq barrages, à savoir le barrage supérieur de Mallag, Al-Saeeda, Al-Kalaa Al-Kobra, Douimis et Khalled.
Il a souligné que les eaux de surface constituent l’une des ressources vitales les plus importantes, qui assurent la durabilité de la vie et la croissance économique, et à la lumière des défis croissants liés à l’eau depuis le début du 21e siècle, il a expliqué que les projets de détournement de l’eau et l’augmentation de la capacité des barrages a été achevée, comme le dessalement des barrages de Nabhana et de Siliana et le transfert des eaux du barrage de Berbera vers les régions du Kef et de Siliana.
Concernant la question des parcs aquatiques, il a indiqué que le pourcentage d’approvisionnement en eau potable dans les zones rurales avait atteint 95,2 pour cent à la fin de 2023, dont environ 54,6 pour cent par l’intermédiaire de la Société nationale d’exploitation et de distribution de l’eau, en plus de fournir plus de 2 400 établissements publics, dont écoles primaires et secondaires, hôpitaux et mosquées.
Il a ajouté que la gestion des systèmes d’eau réalisés par les départements de génie rural dans la zone rurale est confiée aux complexes hydrauliques, et le nombre de complexes chargés de fournir de l’eau potable s’élève actuellement à environ 1 450 complexes, soulignant que le système des complexes d’eau connaît actuellement de nombreuses difficultés en plus de la complexité des systèmes d’eau.
Il a, par ailleurs, déclaré que la SONEDE a préparé un programme pour faire face au pic de consommation et réduire le déficit hydrique, représenté par l’achèvement des usines de dessalement de l’eau de mer. Au cours de l’année 2024, les stations d’Al-Zarat et de Sfax sont entrées en exploitation avec une capacité totale estimée à 150 mille mètres cubes par jour, soit 50 mille pour Zarat et 100 mille pour Sfax, et la mise en place de l’usine de dessalement de Sousse avec une capacité de production journalière de 50 mille mètres cubes, en outre de l’augmentation de la capacité de production de chacune des usines de Djerba, Zarat, Sfax et Sousse, et l’étude de l’achèvement des usines de dessalement de Mahdia et Zarzis.
Dans le cadre du renforcement des ressources en eau des régions intérieures principalement alimentées par la nappe phréatique, notamment les régions du Kef, Siliana, Zaghouan, Gafsa et Kasserine, selon le ministre, 41 puits sur un total de 57 les puits programmés ont été forés, équipés et raccordés, avec les deux usines de dessalement d’eau de mer d’El-Zarat et de Sfax qui ont été mises en service à partir de juillet dernier « ce qui a eu un impact positif sur le bilan hydrique des régions du Cap Bon, du Sahel, de Sfax et le sud-est du pays, ce qui a permis d’éviter de fréquentes coupures d’eau, en plus d’améliorer la qualité de l’eau distribuée dans ces régions et les coupures avec leur système de versement.
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