Une scène choquante montrant une agression exercée par les unités sécuritaires contre un citoyen à Sidi Hassine a fait le tour des réseaux sociaux.
La vidéo partagée montre un jeune homme déshabillé et roué de coups de pieds en pleine rue par des agents sécuritaires.
Selon la même source, la victime a été ensuite conduite dans un fourgon de la police.
Bien que les détails de l’affaire ne sont pas encore dévoilés, il convient de rappeler que des affrontements ont eu lieu à Sidi Hassine suite au décès d’un jeune.
Dans un communiqué publié sur son site officiel, le ministère de l’Intérieur a annoncé qu’un groupe de jeunes à Sidi Hassine ont attaqué les forces sécuritaires.
Il a ajouté que les citoyens ont été mécontents face à l’atteinte aux biens publics et privés ainsi que le tapage et les troubles qui ont eu lieu à une heure tardive.
Le ministère a, de ce fait, appelé les habitants de la région à coopérer avec les unités sécuritaires pour qu’ils puissent mener à bien leurs missions en matière de sécurisation des biens et des personnes.
D’après la même source, le ministère a appelé les citoyens à ne pas suivre les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux.
Intervenant hier sur les ondes d’une radio privée, le porte-parole de la direction générale de la sûreté nationale Walid Hakima a apporté des éclaircissements sur l’affaire du jeune agressé par des agents sécuritaires à Sidi Hassine.
Hakima a révélé que le jeune était en état d’ivresse et s’est déshabillé tout seul. Il a ajouté que dès que les unités sécuritaires se sont rapprochés de lui, il est devenu hystérique.
Le ministère public a décidé d’ouvrir une enquête à la suite de l’agression exercée contre un jeune citoyen à Sidi Hassine déshabillé, frappé et humilié par des sécuritaires, a indiqué le porte-parole du tribunal de Tunis 2, Fathi Smati.
Il a ajouté dans le même contexte que l’enquête sera en mesure de révéler ce qui s’est passé réellement; si l’individu s’était déshabillé tout seul ou si ses vêtements lui ont été retiré par la force par les agents de police.
L’UGTT a dénoncé dans un communiqué rendu public le 10 juin 2021, la violence policière à l’encontre d’un jeune tunisien dans le secteur de Sidi Hassine survenu hier 09 juin 2021.
L’Organisation syndicale a mis en garde contre l’oppression brutale et odieuse de ce jeune homme et rejette toute justification de sa survenance.
Considérant que ces pratiques sont une infraction flagrante de la Constitution des droits de l’Homme et un grave revers pour le processus démocratique.
De même, l’UGTT a exigé la poursuite en justice contre les impliqués et appelle ouvertement le ministère public à ouvrir une enquête d’urgence à cet effet dans le cadre de lutte contre la culture d’impunité.
En outre, il a tenu le Chef du gouvernement par ailleurs ministre de l’Intérieur par intérim, Hichem Mechichi pour responsable des infractions récurrentes au cours de son mandat, et considère qu’il s’agit d’une politique répressive utilisée pour faire taire les protestations sociales et populaires, ce qui ne fait qu’accroître la situation de congestion et de tension.
Il a également affirmé que les raisons les plus importantes de l’escalade de la vague de violence sont dues à l’exacerbation du discours de haine promu par certains blocs et partis.
Après avoir critiqué le maire du Kram, Fethi Laayouni, le présentateur et journaliste Shems fm Hamza Balloumi s’est trouvé menacé par des personnes travaillant à la municipalité qui ont encerclé le siège de Shems fm ce matin.
Les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser les « sit-ineurs » qui attendaient la sortie Balloumi, sous ordre du chef du gouvernement, Hichem Mechichi, a apprit Tunisie numérique de sources bien informées.
Il est à noter que Balloumi avait critiqué la fermeture d’un local commercial dont le propriétaire a publié des photos et des vidéos critiquant le travail de la municipalité.
La députée Samia Abbou, présente sur les lieux a essayé de raisonner les sit-ineurs et de leur expliqué que Hamza Balloumi a fait ces déclarations car les agents ne portaient pas leurs uniformes au moment de l’exécution de la décision de la mairie.
L’Organisation “Reporters sans entraves” a condamné cette attaque exprimant tout son soutien aux journalistes de cette radio.
Elle a par ailleurs appelé la présidence du gouvernement et le ministère de l’Intérieur à protéger le siège de cette institution ainsi que les employés et à mettre fin à ces agissements qui sont contre la liberté d’expression.
L’organisation a appelé les autorités nationales et sécuritaires à assumer leurs responsabilité devant la multiplication des actes de violences contre les journalistes et à prendre les mesures nécessaires à l’égard des acteurs de ces agissements.
Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le ministère de la Santé a annoncé que les pharmaciens, les médecins biologistes, les médecins de travail et libéraux sont autorisés à effectuer les tests rapides de dépistage du Coronavirus.
Selon la même source, les professionnels de la santé ont reçu les recommandations techniques à respecter pour pouvoir effectuer les tests.
Le ministère a ainsi fixé le prix du test à 20 dinars précisant que la personne ayant effectué le test rapide recevra un rapport écrit soulignant le résultat et le code qui prouve sa validité et sa fiabilité.
Riadh Chaïbi, conseiller du président du Mouvement Ennahdha a déclaré hier que les services du ministère de l’Intérieur ont signalé à Rached Ghannouchi une menace d’assassinat.
D’après Chaïbi la protection rapprochée du Président du Parlement a été renforcée depuis ce jeudi 10 juin. Sans citer les parties ou les personnes planifiant cet acte, Riadh Chaïbi a ajouté que le mouvement islamiste prend cette menace très au sérieux.
Il a estimé que ces personnes ne visent pas seulement Rached Ghannouchi, mais toutes l’expérience et le processus démocratique en Tunisie.
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