Depuis le lendemain de la Révolution, et sous de sombres impulsions venues d’ailleurs, certains ont eu l’ingénieuse idée de pourvoir les régions et les communes de plus de pouvoirs et de prérogatives. Le problème, c’est que ces communes ont été livrées à leur sort, puisqu’elles sont devenues libres et indépendantes, mais en face, elles n’ont pas reçu un sou pour mener leurs politiques.
Ce qui fait que nous sommes, désormais en face d’une administration locale et régionale qui manque cruellement de moyens et qui se lâche donc, sur le contribuable pour le pomper à l’os, histoire de se constituer des fonds.
Mais le pire dans tout ça, c’est que ces communes ont été livrées à la volonté des électeurs. Les quels électeurs ont démontré, pour la énième fois qu’ils sont incapables de choisir les personnes qu’il faut aux postes qu’il faut.
On se retrouve, ainsi, avec des communes aux mains inexpérimentées de certains individus qui n’ont aucun mérite, à part celui d’être parrainé par certains partis, pas toujours « catholiques ».
Ce qui a ouvert la porte à des situations folkloriques avec des maires capables de tout, sauf d’une bonne gestion des affaires de leurs administrés.
Ainsi, on a eu affaire à des maires qui exigent, par exemple qu’on demande leur autorisation pour que le président de la République traverse leur zone, ou des maires qui laissent tomber les affaires locales et mettent le paquet pour se payer des voitures pimpantes… Mais tout ceci n’était rien, par rapport à ce qu’on est en train de voir en cette période où rien n’est plus impossible.
Ainsi, et rien que sur les derniers jours, nous avons eu droit à un maire qui est arrêté en empochant des pots de vin, un autre qui refuse de décorer sa ville à l’occasion d’une fête nationale, ou encore, un troisième qui se fait arrêter pour éloge du terrorisme et suspicion d’appartenance à une organisation terroriste…
Et dire qu’on s’attend à promouvoir le pouvoir local avec des responsables de cet acabit.
Bonjour les dégâts !!!
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