Société

Tunisie: Fares Khaled, le soldat sans arme tombé debout pour la Palestine [Vidéo]

 

Il s’appelait Fares Khaled. Il n’était pas une célébrité, pas un héros de cinéma. Mais il est devenu, en quelques jours, le symbole d’une jeunesse tunisienne debout, solidaire, révoltée face à l’injustice.

Étudiant à l’École supérieure des sciences et technologies du design (ESSTD) à Denden, Fares avait hissé le drapeau palestinien au sommet de son établissement. Un geste à la fois simple et puissant. 

Un geste pacifique qui s’inscrivait dans le cadre des mobilisations étudiantes contre le génocide en cours à Gaza. Un geste qu’il n’aura pas eu le temps de raconter.

Il a perdu la vie dans des circonstances encore floues. Mais ce que l’on sait, c’est qu’un peuple entier a accompagné son départ. La Tunisie a enterré un de ses fils — et elle l’a fait dans le silence digne des grandes douleurs, sous les chants de solidarité et les poings levés.

Des keffiehs sur les épaules, des larmes sur les joues, une colère sourde dans les cœurs. Ils étaient des dizaines, des centaines, à suivre son cercueil. Étudiants, militants, anonymes, enseignants, figures de la société civile. 

Tous unis par un même cri :
« Fares n’est pas mort, la Palestine vit en lui. »

Devant cette vague d’émotion et de choc, le conseil scientifique de l’ESSTD a annoncé la suspension des cours, en hommage à sa mémoire et par respect pour ses camarades bouleversés.

De son côté, l’ambassade de Palestine en Tunisie a salué son courage et son engagement, lui rendant un hommage sobre mais lourd de sens. Un hommage qui dépasse les frontières, reliant deux terres par un fil invisible de dignité, de sacrifice et de mémoire.

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