Le chanteur égyptien, quasiment anonyme, Ahmed Sâad, a été ramené des rives du Nil à force de dollars trébuchants, pour animer une soirée au festival de Rimel à Bizerte.
Ce chanteur a touché pour sa piètre prestation d’hier, la bagatelle de l’équivalent de 400 mille dinars, en devises. En contrepartie, et comme la femme la plus belle du monde ne peut donner plus que ce qu’elle a, ce chanteur débutant n’a pas pu tenir plus d’une heure de show, faute de répertoire.
Ce chanteur a accumulé pour sa première en Tunisie, multiples gaffes. Il est monté sur scène avec une demi-heure de retard, il n’a chanté qu’une heure de temps, avant de descendre de scène précipitamment, sans même saluer son public.
Il a, par la suite, snobé les journalistes qui l’attendaient pour un point de presse, pour qu’il leur dise le sempiternel « La Tunisie… Mon deuxième pays ».
Et quand il a été interpellé par la directrice du festival, il a trouvé le moyen de l’insulter et de la ridiculiser en présence de tout le monde.
Et, non content de cela, il est allé se plaindre d’elle à la justice tunisienne, pour, soi-disant non-respect des clauses de son contrat.
Il faut reconnaitre que cette directrice ne l’a pas volé, en faisant appel à d’illustres inconnus, et les payer des réserves de devises du pays, si chèrement acquises, alors qu’elles auraient pu servir à payer les produits de première nécessité.
Et le pire, c’est que ce chanteur est, apparemment, programmé au festival de Carthage, pas moins que çà. Pour toucher un autre paquet de dollars, et probablement, pour susciter un nouveau fiasco.
Il serait, peut-être, temps, en ce début de saison des festivals d’été, de revoir leur organisation et la façon de gérer les deniers de l’Etat.
Le ministère des affaires culturelles devrait avoir son mot à dire, dans de telles circonstances !
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