La fédération générale de l’enseignement secondaire mènera, le mercredi 26 février 2025, une grève qui comprend tous les collèges et lycées publics, pour exiger la mise en œuvre des accords antérieurs et la mise à jour et la révision des primes spécifiques au secteur, selon ce qui a été annoncé par le secrétaire général du Syndicat, Mohamed Al-Safi.
Il a déclaré que la fédération n’a reçu aucune invitation du ministère de l’Éducation pour s’asseoir à la table des négociations concernant la grève, ajoutant que des réunions seront organisées pour les professeurs, et des discussions seront ouvertes avec le dépôt d’une pétition le jour de la mise en œuvre de la grève, conformément au texte de son règlement publié par la fédération.
Il a déclaré que la décision de grève intervient en application des décisions de l’organe administratif qui s’est réuni le 4 février 2025, suite à “l’échec des deux séances de travail qui ont réuni les deux parties administratives et syndicales les 13 novembre 2024 et 31 janvier 2025”, indiquant que la fédération exige que le ministère de l’Éducation complète un certain nombre de points en suspens, notamment la publication du statut de base et la finalisation du point relatif à la délégation, et demande également la mise en œuvre des procès-verbaux conclus avec le ministère de la Jeunesse et des Sports.
La liste des revendications comprend l’adoption d’une loi criminalisant les attaques contre la famille éducative et l’arrêt de l’ingérence du pouvoir judiciaire dans les affaires éducatives, selon le syndicaliste, qui a souligné que l’objectif de cette revendication est de mettre fin à ce qu’il considère comme « une tentative injustifiée de certaines personnes de traîner les dossiers éducatifs devant les tribunaux, en particulier après qu’un certain nombre de professeurs membres des conseils de département ont fait l’objet de poursuites sur la base de plaintes malveillantes ».
La fédération exige le doublement de la prime spécifique dans les salaires, la révision de la valeur financière des examens nationaux, l’augmentation de la valeur financière des promotions, la création d’une nouvelle promotion, l’achèvement de ce qui a été convenu concernant la bourse de continuation et l’implication dans les projets de réforme de l’éducation.
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