Le nombre de décès de pèlerins tunisiens à La Mecque s’élève à 62 pèlerins, à la date d’aujourd’hui, jeudi 27 juin 2024, selon le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.
Le ministère des Affaires étrangères a confirmé qu’il poursuivait avec la mission consulaire, en coordination avec le chef de la mission sanitaire, les visites dans un certain nombre d’hôpitaux de la région de La Mecque afin d’identifier les résidents malades et perdus. « Le Consulat Général de la République Tunisienne à Djeddah suit l’état des pèlerins malades résidant dans les hôpitaux des régions de La Mecque, Taef et Djeddah, au nombre de 13 cas, et des pèlerins perdus, au nombre de 10, à ce jour ».
Le ministère a confirmé qu’une visite a été effectuée au Centre Al-Shumaisi à La Mecque, au cours de laquelle il a été révélé qu’il n’y avait que deux pèlerins tunisiens, dont le statut a été réglé auprès du Département des passeports, indiquant que le Consulat général délivre quotidiennement les documents nécessaires et permis de transit pour les pèlerins égarés, et leur fournit les facilités nécessaires pour rentrer au pays dans les meilleures conditions possibles.
Le ministère a souligné qu’il poursuivait ses efforts diplomatiques et consulaires en étroite coordination avec les autorités saoudiennes, et les structures nationales compétentes pour assurer les meilleures conditions de retour des pèlerins dans leur patrie.
Concernant l’octroi de visas touristiques à des milliers de Tunisiens par l’Arabie Saoudite, le ministre des Affaires étrangères Nabil Ammar a souligné jeudi lors d’une conférence de presse que le ministère des Affaires étrangères ne peut pas s’immiscer dans les affaires d’autres pays en matière d’octroi de visas touristiques, et cela ne peut être empêché. Il a déclaré: “Nous ne rejetons la responsabilité sur aucun ministère ou autre parti”, soulignant que le ministère des Affaires étrangères a exercé sa mission dans la limite des tâches qui lui sont assignées, étant donné qu’il est directement responsable de tous les Tunisiens à l’extérieur du pays, y compris les pèlerins, mais il n’assume aucune responsabilité pour ce qui s’est passé, étant donné qu’il n’interfère pas avec ceux qui sont autorisés à accomplir ce rituel ni avec leur état de santé.
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