Tunisie – Jrad : A chaque visite de terrain… Saïed revient malade à cause des situations qu’il rencontre et l’inaction des responsables

Le chroniqueur Riadh Jrad, a assuré, ce soir, que, contrairement aux allégations du gouverneur de Gabes, les amas d’ordures qu’a constaté le président de la République, lors de sa récente visite à la ville, se situent au cœur de la ville, et non sur la route de l’aéroport, et que cette situation perdure depuis des années.

Riadh Jrad s’est demandé, pourquoi, et jusqu’à quand, va-t-il falloir attendre une visite et une intervention du président de la République pour faire bouger les choses et lever les nuisances de sur les citoyens ?

Autant il s’est félicité du démarrage des travaux de déblayage de ces ordures au centre de Gabes, autant il a déploré qu’il ait fallu l’intervention et le déplacement en personne du président de la République pour assurer ce service minimal auquel ont droit les citoyens de Gabes, comme tous ls autres services, dans toutes les régions.

Riadh Jrad a assuré qu’un grand nombre de responsables aussi bien au niveau gouvernemental qu’au niveau régional et local ne font pas leur devoir de façon spontanée.

Riadh Jrad a assuré que cette situation ne peut plus durer et que le président ne saurait s’occuper de tout, tout seul, précisant que lors de la dernière visite de Ben Guerdene, de Gabes et de la région de Sidi Bouzid, le président aurait passé 54 heures d’affilée sans dormir. Il a assuré que le président a été lâché par les responsables qu’il avait, lui-même désigné, comme des ministres, des gouverneurs ou des délégués.

Riadh Jrad a assuré que la président Kais Saïed revient malade de chaque visite, à cause de ce qu’il a pu constater comme dépassements et inaction de la part des responsables. Il a assuré qu’il y a bon nombre de responsables qui ne connaissent de la responsabilité que son prestige, les voitures de fonction, les logements, les bons d’essence…

Riadh Jrad a démenti les allégations de certains de ces responsables qui prétextent le manque de moyens pour effectuer leurs besognes, montrant que chaque fois que le président intervient, les moyens sont immédiatement mobilisés.