Le président de la République Kaïs Saïed a reçu, ce vendredi 11 avril 2025, au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.
Cette rencontre a été l’occasion pour le chef de l’État d’insister, une nouvelle fois, sur la nécessité de rompre définitivement avec les pratiques politiques du passé et d’asseoir une nouvelle gouvernance fondée sur l’intégrité et le patriotisme.
Rupture assumée avec l’ancien système
Dans un discours au ton ferme, Kaïs Saïed a souligné que les projets de textes législatifs et réglementaires à venir doivent marquer une coupure nette avec les anciennes pratiques, qu’il qualifie de dépassées.
Le président a rappelé que la Tunisie est confrontée à de nombreux défis et “ces défis ne peuvent être relevés qu’avec courage et détermination”. Il a également lancé une mise en garde à l’encontre de ceux qu’il appelle les “forces de la régression” : “Quiconque pense pouvoir ramener le pays en arrière se berce d’illusions. Le peuple tunisien a tranché et a rejeté toute tentative de retour aux anciennes méthodes.”
Place aux compétences jeunes et patriotes
Le président a par ailleurs mis en avant la nécessité de donner leur chance aux jeunes diplômés, même s’ils manquent d’expérience professionnelle. “De nombreux titulaires de diplômes supérieurs sont tout à fait capables d’assumer des responsabilités, à condition qu’ils soient animés par une volonté sincère de servir leur pays”, a-t-il déclaré.
Il a ainsi exprimé son rejet de la culture des privilèges et du clientélisme, appelant à promouvoir une administration publique au service de la nation et non de l’intérêt personnel. “La Tunisie a aujourd’hui besoin de compétences loyales, dévouées et animées d’un profond patriotisme, non de ceux qui considèrent les ressources de l’État comme un butin”, a martelé le président.
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